Niska

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Niska en a fait bien du chemin depuis le tube "Réseaux" en 2017. Quatre ans plus tard, l'artiste originaire d'Evry est devenu un poids lourd du rap français, alignant les succès comme les punchlines. "Joli bébé" avec Naza, "MD" feat 4Keus, "Bâtiment", "On n'sait jamais" avec PLK, "Criminel" feat Bramsito, "Mendoza"... On ne compte plus les disques d'or, platine et diamant récoltés par le très prolifique rappeur de 26 ans. « Pour pouvoir clamer des choses, il faut déjà avoir confiance en soi. Quand tu sors d'un diamant, t'as plus confiance en toi. J'ai l'impression d'être plus écouté, c'était donc le moment de parler » confiait-il en interview pour Pure Charts pour la sortie de l'album "Mr. Sal" (2019), depuis écoulé à plus de 200.000 exemplaires en France.

"Chargé Uzi, shooter"

Cette course au sommet a toutefois des aspects négatifs pour Niska, qui considère le milieu du show-business comme « fake » : « J'aime pas ce qui est fake. Le premier son de mon album s'appelle 'Vrai', tu vois ce que je veux dire ? L'hypocrisie, les bonjours genre je t'aime bien et deux minutes après, je crache sur toi, les trucs comme ça, c'est pas mon mood. J'y suis malgré moi. J'ai pas le choix, c'est le travail ». Bien malgré lui, la popularité de Niska est indéniable et, six mois après "Bandit Chef" en collaboration avec Madrane, le rappeur signe un retour percutant en solo avec "Chargé". On retrouve à la production du titre Seezy, dont le talent a déjà fait ses preuves aux côtés de Vald, Kery James ou Alkpote. Tous deux originaires d'Evry, les deux artistes n'en sont pas à leur première collaboration : ils avaient déjà uni leurs forces sur "Revendicateur" et "J'suis dans l'truc", extrait de l'album "Zifukoro" paru en 2016.

Découvrez le clip "Chargé" de Niska :




"Chargé" à bloc donc, Niska dézingue ses détracteurs, littéralement, dans le clip de ce single testostéroné où il montre les crocs : « Les enveloppes règlent les ennuis (oui), les coups d'feu calment les ennemis (ouh) / J'ai perdu quelques amis (que du), mais nique sa mère comme jamais (méchant, méchant) ». Chemise hawaïenne sur le dos et cadavre sur les épaules, le rappeur traverse, l'air de rien, les rues de la cité dans cette vidéo en noir et blanc au message on ne peut plus limpide : le malheureux qui s'en est pris à lui finit dans un camion déchiqueteur !