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Niska en interview pour "Mr Sal" : "J'avais des choses à dire" (VIDÉO)

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Deux ans après le carton de "Commando", Niska signe un retour offensif avec son nouvel album "Mr Sal". De sa volonté de rassembler à ses feats avec Booba ou Heuss L'Enfoiré, le rappeur décrypte ses intentions en interview vidéo.
Crédits photo : Koria
Deux ans après l'énorme succès de "Commando", arraché à plus de 600.000 exemplaires grâce au tube "Réseaux", Niska montre les muscles sur son troisième album "Mr Sal". Objectif pour le rappeur d'Evry ? Se « faire kiffer » mais pas seulement, comme il le confie en interview à nos confrères de Purebreak : « Avec "Mr Sal", j'ai voulu encore plus me rapprocher de mon public de base. J'ai essayé de rendre le truc un peu plus street, mais sans que ça agresse quand on l'écoute ». Et les premiers retours de ses fans l'ont conforté dans son idée : « C'est unanime, ils n'ont pas été déçus. Mission accomplie ». Richement garni de 18 sons dont le single "Médicament" avec Booba, cette machine à tubes offre à Charo l'occasion de régler ses comptes. « J'avais des choses à dire, un peu plus que dans les albums précédents. Pour pouvoir clamer des choses, il faut déjà avoir confiance en soi. Quand tu sors d'un diamant, t'as plus confiance en toi. J'ai l'impression d'être plus écouté, c'était donc le moment de parler » explique celui qui voulait tordre le cou au cliché voulant que le hip-hop n'est écouté que dans les banlieues. « C'est faux. Plus les années avancent et plus c'est faux ! Aujourd'hui, c'est vraiment tout la France qui écoute du rap. Quand je sors dehors, ce ne sont pas que les mecs de cité qui me demandent des photos » témoigne Niska.

"Le show-business est fake"


Dans des titres pugnaces comme "La zone est minée", l'interprète de "Du lundi au lundi" met les choses au clair face aux critiques qu'il reçoit sur les réseaux sociaux. Notamment de la part des partisans du "c'était mieux avant". Comment les gère-t-il ? « Soit j'ignore ou soit, quand c'est ridicule, ça me fait rire. Quand c'est de la haine pure et dure et qu'il n'y aucune logique, ça me fait rire ». D'ailleurs, Niska avoue ne pas se sentir très à l'aise avec la notoriété. Pour lui, le show-business est « fake » : « J'aime pas ce qui est fake. Le premier son de mon album s'appelle 'Vrai', tu vois ce que je veux dire ? L'hypocrisie, les bonjours genre je t'aime bien et deux minutes après, je crache sur toi, les trucs comme ça, c'est pas mon mood. J'y suis malgré moi. J'ai pas le choix, c'est le travail ».

Fidèle à ses valeurs, le rappeur préfère faire les choses « en famille ». Booba, Koba LaD, Ninho... Tous les artistes qui ont collaboré à cet album font partie de son cercle d'amis. « Les feats je les ai faits vraiment en dernier. C'était pour rester dans la conception de l'album, avec les proches. Mis à part Heuss L'enfoiré que je ne connaissais pas avant l'album, je connaissais bien les autres. Limite, j'ai envie de te dire que c'est pas des feats (...) C'est une continuité » explique Niska. Et le public est déjà prévenu : « C'est pas fini. Y'en aura d'autres ».

Regardez notre interview de Niska :

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