Grand Corps Malade

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Grand Corps Malade est actuellement sur la route du succès. Mais aussi celle des Zénith ! Le slameur part à nouveau à la rencontre de son public à travers une grande tournée qui se prolonge jusqu'à la fin de l'année. L'interprète de "Mais je t'aime" vient de se produire au Zénith de Paris, du 22 au 24 mars, avant d'y jouer les prolongations les 25 et 26 novembre prochains. L'occasion pour Fabien Marsaud, de son vrai nom, de défendre son dernier album "Reflets", écoulé à l'heure actuelle à 80.000 exemplaires en France. Un disque sur lequel Grand Corps Malade se fait à la fois intime et universel, parlant autant de sa vie privée que de sujets sociétaux comme le réchauffement climatique. « Dans tous mes albums, il y a des thèmes hyper perso mais aussi des thèmes de société. On ne peut pas passer à côté de ce thème-là. En 2023, sortir 12 titres sans aborder ça, c'est presque faire l'autruche. Je ne peux pas, moi, alors que j'ai l'habitude de parler du monde qui nous entoure, faire comme si ça n'existait pas » clame-t-il dans une interview pour Purecharts.

"C'est maintenant ou jamais"

Et après "Retiens les rêves" ou le poignant "Le jour d'après", Grand Corps Malade a trouvé son nouveau single. Il s'agit de "C'est aujourd'hui que ça se passe", un titre électro-pop rythmé qui symbolise l'une des thématiques principales de l'album : vivre et profiter de l'instant présent, avant qu'il ne soit trop tard, et ne pas repousser les choses au lendemain. « Je dis la même chose aussi dans mon premier single, "Retiens les rêves". J'y parle justement de profiter de ce moment présent parce que mes deux fils grandissent vite. Les petits moments familiaux très simples et très beaux ne sont pas éternels » indique-t-il à nos confrères suisses du Matin : « On me dit souvent : "Lorsqu'on a des enfants, d'un seul coup, le sablier s'accélère". C'est vrai. J'ai l'impression qu'ils sont nés hier alors qu'ils ont 10 et 13 ans. Du coup, j'ai toujours profité du présent, je ne suis pas dans l'insatisfaction d'attendre la suite. Il faut savoir le chérir et bien en profiter ».



Il en est donc question dans ce nouveau single, produit par son fidèle comparse Mosimann, qui vient d'être envoyé aux radios. Grand Corps Malade y chante haut et fort « l'urgence de choisir [ses] envies, l'envie d'choisir [ses] urgences » : « Choisir mes combats, mes refus, mes évidences / Choisir pour mieux agir, et ne plus procrastiner / Pour vivre l'instant, j'ai fait des progrès stylés / Demain, c'est loin, et c'est pas moi qui l'ai dit / Le présent est précieux, l'inertie l'enlaidit / Si l'espoir se permet quand l'élan se transmet / Honnêtement faut y aller, c'est maintenant ou jamais ». Pour lui, certains sujets sont à traiter maintenant comme le climat ou le partage solidaire. Un nouvel extrait qui saura, sans aucun doute, trouver son public. D'autant plus que dans le clip de "C'est aujourd'hui que ça se passe", c'est un artiste pensif qui se regarde à travers son propre reflet dans la fenêtre, tandis que les paysages de Paris, d'un glacier polaire, du désert ou des milliers de petites lumières durant ses concerts défilent devant ses yeux. Poétique.