Grand Corps Malade

Crédits photo : Bestimage
La plume et le timbre immédiatement reconnaissables de Grand Corps Malade sont de retour sur le devant de la scène depuis septembre dernier. Trois ans après l'immense carton de "Mesdames" (580.000 ventes), le slameur est revenu avec "Reflets", un nouvel opus très autobiographique. Après un démarrage quelque peu timide, les ventes du disque se sont envolées en fin d'année, et "Reflets" compte aujourd'hui 70.000 exemplaires écoulés. Un succès qu'il concrétisera au cours d'une grande tournée, marquée par trois concerts au Zénith de Paris, du 22 au 24 mars, avant de jouer les prolongations le 25 novembre. « Je suis fier de ce que je fais, du statut que j'ai. Je suis content de bien gagner ma vie et d'en faire profiter tout le monde. Mais je pense foncièrement que cette notoriété ou ce succès ne me rend pas meilleur que les autres » sourit l'artiste en interview à Purecharts, lui qui préfère garder la tête froide malgré le succès.

"À tous les usés, les accidentés d'parcours"

Car oui, depuis le début de sa carrière, Grand Corps Malade n'a jamais oublié d'où il vient et il le prouve encore à travers les textes de ce nouvel opus. C'est notamment le cas sur la chanson "Le jour d'après", troisième extrait de "Reflets" à se parer d'un clip. Sur cette chanson mélancolique mise en musique par Mosimann, le slameur évoque comment on peut garder la tête haute malgré les épreuves de la vie à travers trois histoires bouleversantes : celle d'une enfant de neuf ans atteinte d'un cancer, d'un ouvrier de 50 ans perdant son emploi et devenant SDF, et d'un jeune de 20 ans amputé des deux jambes après un accident de voiture. « À tous les usés, les accidentés d'parcours / Les fragilisés, les malchanceux d'un jour / Ceux qui n'ont pas l'choix, les guerriers imposés / Ceux qui portent leur croix, les héros obligés » y clame avec émotion Fabien Marsaud : « Ceux qui refusent leur sort et qui changent leur histoire / Et ceux qui transforment l'envie d'croire en victoire / À ceux dont l'avenir est parfois en sursis / Ceux qui voient le jour d'après, et ceux qui n'ont pas réussi ».




Déchirant, le clip de sa chanson "Le jour d'après", réalisé par Pierre Nouvel, met donc en avant ces trois personnages au destin funeste, dont la jeune Sarah, enfant de 10 ans atteinte d'un cancer et faisant partie de l'association Sourire à la vie, dans laquelle est impliquée Grand Corps Malade. Un clip qui va vous serrer le coeur !