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"Je suis la seule qui reste" : Charlotte Gainsbourg brisée par la mort de Jane Birkin

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Il y a neuf mois, Charlotte Gainsbourg perdait sa mère Jane Birkin à 76 ans. En interview pour "Elle" et "Télé 7 Jours", la chanteuse et actrice se dit toujours affectée par la disparition de sa maman : "J'ai un mal fou à vivre sans elle".
Crédits photo : Bestimage
Charlotte Gainsbourg est doublement au coeur de l'actualité. Alors que la Maison Gainsbourg, enfin ouverte depuis six mois après 30 ans d'attente, vient de recevoir le label "Maison des Illustres", la chanteuse et actrice est la star du film "Nous, les Leroy", où elle partage le haut de l'affiche avec José Garcia. Une comédie, chose plus rare pour Charlotte Gainsbourg, plus habituée aux drames et aux films torturés de Lars Von Trier. « J'aurais aimé me lancer plus tôt dans la comédie. J'adore ça. Je m'étais tellement amusée sur le tournage de "Prête-moi ta main" ! » sourit-elle dans le dernier numéro du magazine Elle, dont elle fait la couverture : « Dans les interviews, je n'arrêtais pas de dire que je rêvais d'une comédie. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus j'ai envie d'en faire des caisses. Sur le tournage de "Nous, les Leroy", c'était un festival sur un mode joyeux et léger ».

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"C'est bizarre d'être orpheline"


Des rires pour passer outre la dernière année mouvementée pour Charlotte Gainsbourg qui a dû faire face à la mort de sa mère Jane Birkin, décédée le 16 juillet dernier. Une disparition dont l'artiste a du mal à se remettre : « C'est compliqué pour moi d'analyser comment le temps opère. Ma mère, mon père, Kate et moi avons formé une famille. Et je suis la seule qui reste. C'est bizarre d'être orpheline... et, à la fois, je ne me sens pas totalement seule ». Des mots déchirants de la part de la chanteuse qui, en février dernier, a organisé un concert-hommage en compagnie de sa demi-soeur Lou Doillon : « La date de février à L'Olympia était réservée depuis longtemps. Lou et moi pensions que c'était trop tôt, trop précipité. Heureusement, Etienne Daho était là, il avait participé à tellement de concerts avec ma mère que nous nous sommes senties épaulées ». Si elle appréhendait la soirée, « tout s'est bien passé » grâce à « l'élan de bienveillance de la part des amis et du public [qui] était incroyable » : « Tous les artistes présents avaient envie d'être là, j'ai rarement vu cela. Ma mère nous manquait à tous ».

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A travers ce concert-hommage, ainsi que l'enterrement de sa mère, Charlotte Gainsbourg a pu se rendre compte que des milliers de Français partageaient son chagrin. Ce qu'elle comprend mieux aujourd'hui qu'à la mort de son père Serge Gainsbourg, survenue alors qu'elle n'avait que 19 ans : « Je ne comprenais pas que les gens veuillent partager leur peine avec moi. Je ne voulais pas en parler, je voulais qu'on me laisse. Après le départ de ma mère, j'ai vraiment compris ce que signifiait d'être aimé par un pays tout entier ». Charlotte Gainsbourg garde en mémoire, comme bon nombre de Français, « son côté humaniste, les associations qu'elle a aidées » : « Son charme, sa voix... Pour moi, elle est un modèle. En sortant de l'église, je n'oublierai jamais la foule et, avec Lou, on a regardé tout ce monde. Pour mon père, je n'avais regardé personne ».



"J'ai un mal fou à vivre sans ma mère"


Aujourd'hui, Charlotte Gainsbourg se dit « tellement heureuse » d'avoir pu tourner le documentaire "Jane par Charlotte" avant son départ : « Je craignais pour sa santé pendant le tournage, pendant le montage, au moment de la sortie... Aujourd'hui, je ne sais pas si j'arriverai à le revoir ». Dans une autre interview accordée à Télé 7 Jours, dont elle fait également la Une, l'interprète de "Deadly Valentine" assure vivre l'absence de sa mère « de manière très difficile » : « J'ai eu un mal fou à apprendre à vivre sans mon père, sans ma soeur... sans ma mère, aujourd'hui. C'est tellement récent qu'il ne me semble pas anormal d'être encore perdue, d'avoir toujours le réflexe d'appeler ! On ne peut pas s'empêcher, et c'est très bien que ce soit douloureux. Cela fait neuf mois. J'ai entendu quelqu'un dire qu'il faut un temps - je ne me souviens pas si c'était un an ou deux - pour que le corps l'accepte ».

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