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Charlotte Gainsbourg "paniquée" par l'ouverture de la Maison Gainsbourg

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Restée intacte depuis la mort de Serge Gainsbourg il y a 32 ans, sa demeure rue de Verneuil à Paris va enfin ouvrir ses portes au public. En charge du projet de la Maison Gainsbourg, sa fille Charlotte avoue être "très nerveuse" à l'approche du grand jour.
Crédits photo : Bestimage
Un véritable sanctuaire. Située au 5 bis de la rue de Verneuil dans le 7ème arrondissement de Paris, la dernière demeure de Serge Gainsbourg a été figée dans le temps lors de la disparition de l'icône française, le 2 mars 1991, à la suite d'une crise cardiaque. Charlotte Gainsbourg, qui en détient la propriété, n'a jamais osé toucher aux murs et aux meubles de cet hôtel particulier où le célèbre Homme à tête de chou a écrit, composé et enregistré ses chansons mythiques. « Voilà, c'est chez moi. Je ne sais pas ce que c'est : un sitting-room, une salle de musique, un bordel, un musée... » décrivait l'artiste en 1979, qui avait fait l'acquisition de ce temple de la mémoire 11 ans plus tôt, en janvier 1968. Collectionneur compulsif, il y a entassé des milliers d'objets et de souvenirs, des instruments de musique, des bibelots, des sculptures, des tableaux, des vêtements, des clichés... Autant de trésors que le public s'apprête à découvrir grâce à l'ouverture annoncée de la Maison Gainsbourg, après des années de retard.

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N'ayant jamais vraiment fait le deuil de son père avec lequel elle entretenait une relation fusionnelle, Charlotte Gainsbourg a mis du temps avant d'accepter l'idée d'en faire un musée. « Dans les dix premières années [après sa mort], quand j'étais la plus sûre du projet, c'était très compliqué à faire aboutir. Et après, j'ai fait marche arrière parce que c'était un peu ce qui me restait de lui, donc je le gardais comme un trésor. J'ai pris de la distance et j'ai compris qu'il fallait que ça se fasse. Pour les gens, mais aussi pour ma santé mentale. Il faut que j'arrive à m'en détacher. Il faut que ce soit un lieu vraiment ancré dans le patrimoine parisien, que ce soit accessible » expliquait-elle à l'AFP il y deux ans.

"Nous ne sommes pas tout à fait prêts"


A partir du 20 septembre, les fans pourront donc voir au delà du célèbre mur de graffitis, et expérimenter un véritable voyage dans le temps grâce à deux bâtisses : d'un côté la maison historique, qui proposera « une expérience sonore » avec un système de casques audio pour s'imprégner des lieux, et de l'autre un musée qui présentera « 450 objets originaux » selon un parcours en huit chapitres chronologiques. Les visiteurs pourront également se restaurer au bien-nommé Gainsbarre, un piano-bar et café, et se procurer des souvenirs dans la librairie-boutique intégrée. Prix d'un billet couplé maison-musée ? 25 euros. La billetterie est déjà ouverte sur le site officiel, mais toutes les séances pour le billet couplé maison-musée se sont vendues en quelques heures.

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Si Charlotte Gainsbourg se dit « très fière » de voir ce « long travail voir enfin le jour », la perspective de cette échéance lui provoque un certain trouble. En pleine promotion du film "La vie pour de vrai" de Dany Boon, l'actrice et chanteuse a été décontenancée par une question de BFM TV sur la Maison Gainsbourg. « Je n'ai pas encore de recul, je suis dans un truc où je suis en panique, ce qui est normal » a répondu la fille de Jane Birkin, submergée par les préparatifs. « Nous ne sommes pas tout à fait prêts, c'est aussi pour nous mettre une pression que nous avons fixé une date. Mais nous serons prêts ! » a-t-elle néanmoins assuré. Si l'anxiété gagne l'interprète de "Lemon Incest", c'est parce qu'elle a conscience que cette histoire ne lui appartiendra plus une fois qu'elle sera à la disposition de tous : « C'est une émotion que je vais partager, et d'habitude je ne partage pas du tout mes émotions intimes. Il faut que je me prépare un petit peu. Je suis très heureuse, et en même temps très nerveuse ».

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