Grégory Lemarchal

Crédits photo : Bestimage / TF1
La "Star Academy" fait les beaux jours de TF1 depuis son retour à l'antenne le 15 octobre dernier. Ce soir, les huit académiciens encore en lice, dont les quatre nommés de la semaine, rendront hommage à Grégory Lemarchal en interprétant ses chansons les plus emblématiques face à ses parents, Pierre et Laurence Lemarchal. Les élèves ont d'ailleurs eu l'opportunité de chanter "Ecris l'histoire" en leur présence entre les murs du château, pour un moment forcément très touchant. Sur le plateau, l'émotion sera également à son comble pour Lucie Bernardoni, ancienne finaliste de la saison 4 de la "Star Academy" devenue répétitrice sur cette saison revival. « J'ai pris mon téléphone et j'ai dit "Allô, je veux absolument être répétitrice" et je l'assume mais grave. Une répétitrice, c'est quelqu'un qui est bienveillant. On n'est pas là pour juger les élèves, on est là pour les faire répéter pour les primes du samedi. Et on est là tout au long de la semaine » expliquait-elle avant le premier prime, impatiente d'épauler les apprentis artistes qui s'élanceront dans l'aventure.



Il y a deux ans, Purecharts s'était entretenu avec Lucie Bernardoni pour parler de ses souvenirs de la "Star Academy" et du lien très fort qui l'unissait à Grégory Lemarchal. En 2004, alors qu'elle était âgée de 17 ans, la chanteuse s'était retrouvée un peu par hasard dans l'émission : « C'est ma soeur qui m'a inscrite sans me le dire ! Je ne l'ai pas décidé. Je me suis prise au jeu, par contre ». Son meilleur souvenir ? « Mon entrée au château avec tous les autres, on se tenait la main avec Grégory quand on est arrivé. C'était vraiment quelque chose de grandiose, surtout qu'on a eu le droit à un feu d'artifice. On se tenait tous par la main. Ce moment-là, c'était magique ». Et dès le premier prime, Lucie avait tout de suite flairé le potentiel incroyable du chanteur... « Je me suis dit : "C'est dommage je viens d'arriver, je vais déjà repartir ?" ».

"La mucoviscidose, on en a parlé une seule fois"

Avec Grégory mais aussi Mathieu, Enrique, Francesca, Sofiane ou Karima, qui présente les deuxièmes parties de la "Star Academy" 2022, Lucie Bernardoni a fait les 400 coups. « On ne voit les caméras que trois jours et après on les oublie » nous a-t-elle avoué. Et contrairement aux apparences, Grégory Lemarchal était plus un diablotin qu'un ange : « Ah ouais, bah moi il me faisait tout. Il me mettait du jambon et du fromage de chèvre sous mon oreiller. Il m'a tout mis ! (Rires) ». La maladie de Grégory, qui l'obligeait à loger dans une annexe du château, était d'ailleurs un non sujet entre les académiciens. Seuls son talent et sa détermination brillaient : « La mucoviscidose, on en a parlé une seule fois et ensuite plus du tout. Ce n'était pas présent au premier plan et justement, c'est ça qui était bien puisqu'il laissait cette place-là à l'artistique. Il avait cette phrase : "Je ne m'appelle pas mucoviscidose, je m'appelle Grégory Lemarchal" ».

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"On avait l'impression qu'il était dans la pièce"

Après quatre mois d'aventure, de fous rires et de duos magnifiques sur les primes, Lucie et Grégory s'étaient retrouvés face-à-face durant la grande finale, le 22 décembre 2004. Mais cette finale n'en était pas vraiment une pour l'enseignante. « Toute la finale était géniale. Il n'y avait pas de compétition donc vivre une finale comme ça, c'est quand même un bonheur parce qu'il n'y a pas de stress. C'était un souvenir absolument magnifique du début à la fin » assurait-elle. Un jour gravé dans sa mémoire. Et si Grégory Lemarchal s'est envolé le 30 avril 2007, il y a 15 ans déjà, Lucie continue de sentir sa présence. Lorsque les anciens de la "Star Academy 4" ont enregistré l'album hommage "Restons amis" en 2020, c'est comme si Greg était parmi eux... « Il était là. On avait l'impression qu'il était dans la pièce. On était bien. On était heureux d'être ensemble. Lorsqu'il y avait des moments plus compliqués, de peine ou de tristesse, on se soutenait les uns les autres. Comme on l'a toujours fait. (...) Souvent les gens dans ce métier disent : "On est une famille". Mais nous on est vraiment une famille ! On s'aime vraiment ».