Christine and the Queens

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Christine and the Queens devient Redcar pour son dernier album "Redcar les adorables étoiles", disponible dans les bacs depuis le 11 novembre. Un nouveau nom de scène qui cache un drame personnel, puisque l'artiste nantais a embrassé sa nouvelle identité dans la douleur de la perte de sa mère, en 2019. « J'étais tout seul à Los Angeles et je travaillais sur de la musique et je faisais des longues marches. Et je pensais, je priais beaucoup. J'ai perdu ma mère il y a quelques années et j'ai pour habitude de prier en pensant à elle, souvent. Et aussi de prier l'archange Michael. (...) À chaque fois que je pensais à elle, ou à Michael, une voiture rouge passait ; ce que je trouvais très charmant et que j'ai choisi de prendre comme un signe, parce que la vie est faite de choix. Et ce choix m'a fait du bien, c'était un choix poétique absurde » expliquait récemment le chanteur, qui a entamé une transition, dans l'émission "C à vous" : « Plus je concentrais mon attention sur ça, et plus il y avait des voitures rouges qui arrivaient ».

Le concert diffusé sur Culturebox

Le rouge, symbole de la passion et du danger, est d'ailleurs la couleur qui prédomine dans le spectacle que Redcar a présenté pour deux soirs au Cirque d'hiver, à Paris. Bonne nouvelle : le show a été immortalisé par les caméras de France Télévisions et sera diffusé sur Culturebox lundi 9 janvier à partir du 21h10. L'interprète de "Je te vois enfin" le décrit comme « un spectacle exclusif au service de la poésie » que Le Monde a qualifié de « baptême cathartique ». Tantôt en robe blanche, tantôt quasi nu, Christine and the Queens évolue seul sur scène devant un autel illuminé par des bougies sur lequel trônent des statues christiques. Un décor que l'on devinait dans le clip live de "Ma bien aimée bye bye", et qui se présente d'un peu plus près dans une performance de "Mémoire des ailes", divulguée sur sa chaîne YouTube.

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Dans ce nouvel extrait en forme de supplique amoureux, Redcar s'approche de l'archange Gabriel, un boa à plumes rouges sur les épaules, pour susurrer sa peine et sa solitude. « J'aurais aimé qu'à jamais tu choisisses mon si doux visage / Et arrêter le temps / Ne plus faire semblant / Je suis fait d'eau et de terre / Et mon coeur brille au milieu d'une cage / Et je cherche le sens / Pour me sentir vivant » chante le musicien, l'âme en peine, qui se déleste progressivement de son gilet de costume, s'affichant alors avec des croix noires pailletées sur sa poitrine nue. « Bras levés comme au ciel », Christine rêve de « baisers ardents ». Le messager céleste répondra-t-il à son appel ?