Björk

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Björk repart sur les routes. En fin d'année, la chanteuse islandaise se lancera dans une grande tournée européenne pour défendre son dernier album "Fossora". Le « spectacle d'avant-garde » "Cornucopia", déjà présenté à New York, Mexico, Londres ou Bruxelles, fera escale en France pour trois concerts : le 8 septembre à l'Accor Arena de Paris, le 2 décembre au Zénith de Nantes et le 5 décembre à l'Arkéa Arena de Bordeaux. « Cornucopia a toujours été pensé comme un écrin pour "Utopia" et pour l'album suivant... qui est sorti depuis et s'appelle "Fossora". Donc je suis vraiment impatiente de présenter ces 2 univers qui se confrontent, cet automne en Europe » commente l'énigmatique artiste, impatiente de retrouver son public après ses deux concerts orchestraux à la Seine Musicale l'été dernier.



En parallèle, Björk continue de faire la promotion de son dernier album "Fossora", un véritable retour à la nature qu'elle met en image en nous amenant dans son univers unique. Après nous avoir emmenés auprès d'un volcan en éruption ("Sorrowful Soil") ou dans un univers floral psychédélique ("Atopos"), Björk se réinvente en mère nature dans le clip de "Fossora", morceau-titre de l'album qui mêle les deux principaux univers musicaux du disque : la clarinette et... de la techno hard-core ! « J'imaginais une sorte de "fête Covid" où l'on serait tranquille chez l'un de nos amis, à dix maximum, à cause des restrictions. D'un coup, tous les gens se lèveraient pour danser comme des fous pendant une minute avant de se rasseoir, puis chacun rentrerait chez soi tôt pour respecter le couvre-feu. Cela a donné lieu à cette structure rythmique qui, pour moi, est une touche humoristique et une manière de me moquer de moi-même » analyse Björk dans une récente interview pour le magazine Numéro.



Le clip de "Fossora" nous transpose donc dans l'univers mystique et floral de Björk où, telle une déesse de la nature, elle est tour à tour entourée de clarinettistes puis de Kasimyn, moitié du duo indonésien Gabber Modus Operandi, pour représenter les deux parties musicales du morceau. Une artiste décidemment pas comme les autres !