Crédits photo : Abaca
Ça y est ! Après trois mois de périple entre la Grèce et la France, la flamme olympique est enfin arrivée à Paris. Dans les rues de la capitale, plusieurs milliers de relayeurs s'affairent depuis ce dimanche 14 juillet à brandir le flambeau devant les lieux emblématiques de la Ville Lumière, et certains célébrités bien connus des Français ont été conviées à l'événement. Alors que l'ancien tennisman et musicien Yannick Noah a allumé le chaudron positionné à l'Hôtel de Ville, la chanteuse Jain et Pierre Garnier ont notamment été choisis pour cette mission symbolique. « J'étais un peu stressé ! C'est historique, c'est un moment que je ne vivrai qu'une seule fois dans ma vie donc il fallait le faire maintenant » a réagi le vainqueur de la dernière "Star Academy", heureux d'avoir fait partie des 10.000 porteurs de flamme. Si elle ne s'est pas saisie de la torche tant convoitée, Arielle Dombasle a pris part dimanche soir au grand concert organisé devant la Mairie de Paris. Mais sa performance a suscité beaucoup de remous... et de moqueries.

"La Afida Turner de la bourgeoisie"

Sur la scène de l'Hôtel de Ville, Arielle Dombasle a célébré l'arrivée de la flamme en interprétant son nouveau single "Olympics", à la teneur féministe. « Il rend hommage aux premières championnes des Olympiades, les femmes notamment, mais finalement à tous les athlètes, incarnation du dépassement de soi » explique à Point de vue la comédienne et chanteuse, qui a exercé de la danse classique pendant 18 ans et pratique depuis toujours la natation. « Je me suis aperçue que monsieur de Coubertin, fondateur des jeux modernes en 1894, avait restreint la participation des femmes aux olympiades. Il pensait qu'il ne fallait pas "abîmer" les Jeux olympiques avec des femmes. Elles n'avaient droit qu'à très peu de disciplines, telles l'équitation, le croquet, le tennis et un peu la voile. (...) Cela a été une vraie conquête pour les femmes de pouvoir participer en tant qu'athlètes à part entière. Je voulais leur rendre hommage » indique l'interprète de "Barbiconic", qui cite Genevoise Hélène de Pourtalès ou Wilma Rudolph au fil de cette chanson reprenant l'air de la Septième Symphonie de Beethoven.

Arielle Dombasle est la Afida Turner de la bourgeoisie. https://t.co/bPClo9Z0Fy

— Nain Portekoi (@Nain_Portekoi) July 15, 2024

POV: Quand tu as trouvé une autre utilité au tuyau de la Clim 😌 pic.twitter.com/FdqMJePJDw

— Moustache (@julmoustache) July 15, 2024

Une louable intention donc, qui a hélas laissé les spectateurs rassemblés à Paris circonspects. Glissée dans une robe blanche immaculée sertie de cerceaux qui semblait l'empêcher de se mouvoir, avec une écharpe tricolore autour du cou et une perruque peroxydée sur la tête, la star a proposé un live fidèle à sa personnalité : fantasque et inattendue ! Une séquence largement détournée sur les réseaux sociaux. « C'est un prank le show d'Arielle Dombasle là ou pas ? », « Ceci n'est pas une parodie », « Quand tu as trouvé une autre utilité au tuyau de la clim », « Sia version Wish », « Arielle Dombasle est la Afida Turner de la bourgeoisie » a-t-on pu lire après la retransmission de ce concert sur France 2. Si certains assurent avoir adoré le côté « camp » et décalé cette prestation, d'autres l'ont trouvée « gênante » et « malaisante ». Chacun se fera son propre avis !