Zaho de Sagazan

Crédits photo : Montage Purecharts Bestimage
Alors que le second tour des législatives pourrait bien valoir au Rassemblement National d'installer plus de 200 députés à l'Assemblée Nationale, les artistes s'engagent contre l'extrême droite. Un collectif de 20 rappeurs, dont Fianso, Zola et Akhenaton, ont sorti "No Pasaran", une chanson de neuf minutes qui fait débat à propos de certaines paroles jugées problématiques. En parallèle, Aya Nakamura, prise à partie pour ne pas avoir pris la parole contre le RN, a publié un message sans équivoque : « Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. Oui, je suis discrète sur ses sujets là, des fois, on ne se sent pas pertinent et assez légitime pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu'on ne maitrise ap. Ça veut pas dire on a pas d'avis hein ». Celle qui devrait chanter aux JO 2024 a ensuite ajouté : « Dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner car il n'y en a qu'un ».

"Des diffamations dégueulasses de la part de pseudos journalistes"

De son côté, Zaho de Sagazan a aussi poussé un coup de gueule sur Instagram en découvrant l'émission "On marche sur la tête", animée par Cyril Hanouna sur Europe 1 du 17 au 28 juin 2024, qui a déroulé un tapis rouge aux figures de droite et d'extrême droite, invitant tour à tour Eric Zemmour, Jordan Bardella, Julien Odoul ou Marion Maréchal. L'ARCOM, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, a mis en demeure le programme diffusé sur la radio détenue par Vincent Bolloré pour « manque de mesure et d’honnêteté dans les commentaires de l’actualité électorale », invitant la station à « traiter avec mesure et honnêteté l'actualité électorale » et à « veiller à assurer une pluralité des points de vue dans les émissions de débats ». Alors que Le Monde a publié une enquête révélant les temps de parole attribués à l'extrême droite et la droite dans cette « émission de propagande politique », tout en découvrant que « plusieurs dizaines de minutes de direct (ont) discrètement (été) supprimées dans les replays de l'émission » pour éviter toutes poursuites judiciaires, la chanteuse Zaho de Sagazan tient à dénoncer la situation.

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« Cette diabolisation de la gauche et dédiabolisation de l'extrême droite par les médias depuis des semaines est absolument immonde » écrit l'interprète de "La symphonie des éclairs", outrée par de tels procédés en période électorale : « Merci "Le Monde" de mettre ça en avant. Force au Nouveau Front populaire qui doit se battre tous les jours avec des diffamations dégueulasses de la part de pseudos journalistes ». En colère, Zaho de Sagazan adresse ensuite un « gros mais vraiment gros gros fuck à Cyril Hanouna ».