Justice

Crédits photo : Pascal Teixera
Justice se prépare à l'un des plus gros moments de sa carrière. Les 17 et 18 décembre prochains, le duo électro français fera danser plus de 35.000 fêtards dans l'enceinte de l'Accor Arena de Paris. La dernière étape d'une année faste pour Justice, marquée par la sortie de son nouvel album "Hyperdrama" (25.000 ventes) et une immense tournée mondiale débutée en grande pompe au festival Coachella. « On se sent chanceux de jouer dans de tels endroits. Surtout à Paris, notre maison. Si on devait s'y produire sur une petite péniche, alors qu'à l'étranger on joue dans un festival aussi immense que celui de Coachella, ce serait un peu triste » analyse Gaspard Augé dans les colonnes de Paris Match, tandis que son collègue Xavier de Rosnay ajoute : « Surtout que le spectacle a été pensé pour être présenté à une grande échelle. C'est pour ça qu'il y a des pays dans lesquels on ne tourne pas, car on ne peut pas amener ce qu'on veut ».

"Des types intelligents et talentueux"

Ce disque, sur lequel se croisent les voix de Kevin Parker (Tame Impala), Miguel et Thundercat, a permis d'entériner l'énorme succès du tandem français, plus populaire que jamais. Et pour beaucoup, cela est dû au fait que Justice soit devenu le nouveau groupe numéro un de l'électro made in France, depuis la séparation surprise de Daft Punk en 2021. Une ancienne interview datant de 2008 a d'ailleurs récemment refait surface : Gaspard et Xavier y avouent avec humour que ce sont en réalité les Daft Punk qui ont composé toutes leurs musiques et qu'ils ne sont que des simples acteurs.

Les deux membres de Justice sont-ils lassés de cette comparaison perpétuelle avec les Daft Punk ? « Très honnêtement, de tous les groupes du monde auxquels on a pu être comparés, c'est de loin un des plus agréables. Ce sont des types intelligents et talentueux » sourit Xavier de Rosnay, qui comprend l'idée derrière ce rapprochement : « Dès que j'entends un nouveau groupe, le premier truc que je fais, c'est de créer un lien avec quelque chose que je connais déjà. C'est de bonne guerre ». Et Gaspard Augé de résumer : « On a la démarche commune d'insuffler des éléments d'autres styles de musique dans l'électro. Mais ça s'arrête là ».

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Alors que la musique du groupe a résonné pendant le défilé des athlètes de la cérémonie de clôture des JO de Paris, Justice serait-il prêt à mettre fin à sa carrière, comme l'ultime morceau de l'album "The End" peut le laisser sous-entendre ? « Non, pas du tout. On a réalisé, une fois le morceau terminé, que ça pouvait être interprété comme ça. Surtout que Thundercat conclut en chantant : "There's no coming back" » expliquent les deux musiciens. Une bonne nouvelle pour les fans, qui pourront vibrer au son des tubes du duo lors de nombreux concerts français courant 2025 à Lyon, Nantes, Bordeaux ou aux Eurockéennes de Belfort.