Indochine

Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Le "Central Tour" d'Indochine bat son plein, mais aussi des records d'affluence. Après Paris, Bordeaux, Marseille et Lyon, la tournée des 40 ans du groupe se terminera ce week-end au Stade Pierre Mauroy de Lille. Au total, 400.000 spectateurs auront assisté à ce show XXL durant lequel Nicola Sirkis a fait appel à plusieurs invités comme Christine and the Queens pour "3SEX" ou encore Dimitri Bondiaski, ancien saxophoniste du groupe, qui fait son apparition sur "Dizzidence Politik", premier single d'Indochine datant de 1981. Mais quid de Dominique Nicolas ? L'ancien guitariste et compositeur des tubes "L'aventurier" ou "3 nuits par semaine" avait lancé un appel pour être présent durant ces célébrations. Mais aucune trace du musicien lors des quatre premiers concerts de la tournée.

"Pas invité, pas venu"

Hier soir, sur son compte Facebook, Dominique Nicolas a révélé les raisons de son absence du "Central Tour". Et celle-ci tient en quatre mots : « Pas invité, pas venu ». « Malgré les annonces de Nicola dans les médias "Il peut même nous rejoindre sur la prochaine tournée". J'ai donc envoyé un message à Nicola pour clarifier cette invitation au "Central Tour". Sa réponse : "Il pensait que je ne souhaitais rien faire pour Indochine !" » écrit-il, déplorant « son manque d'ouverture sur ma démarche positive » : « Je trouve dommage pour vous les gens qui auraient vraisemblablement apprécié ma participation. Les co-fondateurs du groupe réunis après plus de 25 ans, auraient rajouté au caractère exceptionnel des 40 ans ».

Déçu de ne pas être convié sur scène, Dominique Nicolas indique que « sa présence de coeur vibrera malgré tout » à travers les nombreux tubes qu'il a écrits pour Indochine dont "Tes yeux noirs" ou "Les tzars". Autre point de discorde, le livre sur Indochine sorti l'an dernier et co-signé par Nicola Sirkis et Rafaëlle Hirsch-Doran. Il avoue avoir « reçu une demande » de la part de la journaliste et auteure à laquelle il n'a pas « répondu favorablement » pour une raison bien particulière : « Dans sa présentation, elle a évoqué une collaboration pour l'écriture du livre avec Nicola, ses recherches ayant majoritairement pour sources les archives et la mémoire de ce dernier, les liens de "subordination" et de fan à ses côtés, ne m'ont pas convaincu de sa partialité journalistique ».

You're welcome mdr pic.twitter.com/LcX0yCPoVI

— Pauline 🐉 (@UnEteFrancais) June 28, 2022

« Subordination » toujours plus hein. J’aurais été un mec cinquantenaire ça aurait pas moufté mais évidement étant un petit moineau fragile j’ai été manipulée et utilisée. Putain mais quelle fatigue. Ce sexisme et cette condescendance crasses, de partout

— Rafaëlle (@RafaelleHDoran) June 28, 2022

"Un roman de fiction"

Selon lui, sa participation au livre « aurait mis en évidence certains points divergents voir contradictoires, qui n'auraient pas servi l'image "revisitée" de Nicola au fil des années ». Il dit avoir tout de même lu l'ouvrage qu'il décrit avec déception comme « un roman de fiction toujours plus éloigné de l'aventure Indochine, riche et tumultueuse, où la production d'archives sert à la mise en scène d'un scénario réécrit ». Malgré tout, il souhaite à Indochine « de beaux concerts pour la célébration des 40 ans, et une pensée aux fans, sans vous cette belle aventure Indochine n'aurait pas eu lieu ». Des critiques auxquelles a répondu Rafaëlle Hirsch-Doran sur son compte Twitter : « "Subordination" toujours plus hein. J’aurais été un mec cinquantenaire ça aurait pas moufté mais évidement étant un petit moineau fragile j’ai été manipulée et utilisée. Putain mais quelle fatigue. Ce sexisme et cette condescendance crasses, de partout ».