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samedi 19 octobre 2024 10:33

"C'est fini..." : Nicola Sirkis (Indochine) ému en parlant de Stéphane, son frère disparu

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Indochine est au sommet avec son dernier album "Babel Babel". Dans l'émission "En Aparté" sur Canal+, Nicola Sirkis est revenu sur les débuts du groupe, le succès ou encore son enfance avec son frère Stéphane, décédé en 1999 : "Il est parti sereinement".
Crédits photo : Capture Canal+
Indochine rencontre encore un très beau succès avec son nouvel album "Babel Babel", qui s'est écoulé à plus de 100.000 exemplaires en l'espace d'un mois seulement. « Nous, on est au 14ème album. Chaque album quand on commence à l'écrire, on repart à zéro. C'est ce qu'on se dit. On ne se dit pas qu'on se sert sur notre passif ou notre actif. On repart à zéro comme si c'était notre premier album. C'est comme notre prochain concert, c'est comme si c'était le dernier. Donc on donne vraiment ce qu'il faut » confie Nicola Sirkis dans l'émission "En Aparté", encore surpris que le public soit toujours au rendez-vous : « Ce qui est fou, c'est que quand on a commencé Indochine, on nous disait que ça tiendrait pas six mois. "Le nom est nul, votre musique est nulle" et je sais plus quoi qui est nul ».

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"Il aurait été un chouette frère..."


D'ailleurs, le leader, qui pense déjà à la fin de carrière d'Indochine, a tout de suite senti que le carton de "L'aventurier" était un cadeau mais aussi une malédiction. « J'ai tout de suite mal pris la chose. Je me suis dit : "Là, c'est un fardeau, il va falloir faire nos preuves". C'est une chance mais la route ne fait que commencer et elle va être semée d'embuches et de mitrailles. Mais c'était aussi le challenge ! » explique l'interprète du "Chant des cygnes", qui a ensuite été questionné sur son enfance avec son frère Stéphane, guitariste du groupe qui est mort en 1999, dans une pension jésuite. « Ça a été les années les plus terribles de notre vie à Stéphane et moi, de la sixième à la cinquième. (...) C'était comme si on allait en prison » raconte Nicola Sirkis, détaillant même leur quotidien difficile : « On écoutait la radio en cachette, c'était notre manière de nous échapper »

« Vous avez parlé de Stéphane... 43 ans de carrière. 14ème album studio. Cette tournée à venir. Qu'est-ce qu'il pourrait vous dire en voyant ça ? » demande ensuite Nathalie Levy, laissant le chanteur sans voix : « Oh ! (...) Alors, ça c'est des raisons qu'on se donne en se disant "il aurait été content", mais c'est fini... ». Replongé dans ses souvenirs, Nicola Sirkis se livre ensuite avec émotion : « Je pense que, quand il est parti, il est parti sereinement, parce que je lui ai dit qu'il avait écrit les plus belles chansons sur "Dancetaria" ». Et après ? « Maintenant, est-ce qu'il existe... ? J'y crois pas vraiment... Mais oui... Rassurons-nous en disant qu'il aurait été extrêmement fier et qu'il aurait été un chouette frère et compagnon. Dans le sens, d'accompagner la suite » conclut le chanteur, encore marqué par cette disparition brutale.
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