Indochine

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Indochine reste au sommet. Avec son nouvel album "Babel Babel", le groupe de rock français captive le grand public : entré numéro un des ventes, il affiche déjà plus de 102.000 exemplaires vendus en un tout petit peu plus d'un mois, tandis que la tournée "Arena Tour" a affiché complet en quelques heures, avec plus de 300.000 places vendues, si bien que de nouvelles dates ont été ajoutées pour 2025. La bande de Nicola Sirkis sera notamment sur scène à l'Accor Arena (Bercy) les 17 et 18 juin prochains. C'est dire si l'aura d'Indochine est encore et toujours au firmament ! Invité de l'émission "En Aparté", Nicola Sirkis est revenu notamment sur la chanson "Le chant des cygnes", le premier single pensé comme un hymne pour les stades évoquant la révolution menée par les femmes en Iran. Un titre « très Indochine » selon le principal intéressé, d'autant que les choeurs ne sont pas assurés par des inconnus.

"On ne va peut-être pas faire 19 albums"

« On a fait chanter nos enfants dessus » a révélé le leader du groupe, surpris qu'ils aient tous dit oui : « C'est beaucoup d'émotions. On pensait se prendre des "Oh non...", on a des ados ! Mais ils étaient aussi émus que nous. Ils se sont appliqués. C'était émouvant de voir tous les papas qui sont venus à cet enregistrement filmé. Après je me suis dit : "On aurait dû y penser plus tôt !" ». Une émotion doublée par le timing. Car cela fait déjà 42 ans qu'Indochine fait vibrer les foules ! « Là, on arrive un peu à la fin d'une carrière longue... » assure Nicola Sirkis, conscient que le groupe devra dans quelques années ranger les guitares. De quoi susciter une surprise chez Nathalie Levy, la voix-off de l'émission, et de répliquer pour éviter tout emballement : « Calmons-nous ! Voilà, on ne va peut-être pas faire 19 albums, j'en sais rien ».

Si la retraite d'Indochine ne sera donc pas pour tout de suite, le chanteur a poursuivi sur "Le chant des cygnes" : « C'était un chouette moment d'avoir tous nos enfants réunis ». Au passage, le leader s'est replongé dans le passé, revenant sur les débuts d'Indochine et l'impact du succès sur le groupe aujourd'hui : « La télé, qu'est-ce que je n'aimais pas ça ! On a fait plein de télé qu'on n'aurait pas dû faire dans les années 80. Maintenant, on est très très rares et c'est tant mieux ». Nicola Sirkis a d'ailleurs mal vécu le carton de "L'aventurier" : « J'ai tout de suite mal pris la chose. Je me suis dit : "Là, c'est un fardeau, il va falloir faire nos preuves". C'est une chance mais la route ne fait que commencer et elle va être semée d'embuches et de mitrailles. Mais c'était aussi le challenge ! ».