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"Plus on a d'argent..." : Bigflo & Oli justifient la hausse des prix de leur festival

Par Guillaume NARDUZZI | Journaliste
Certains spectateurs ont remarqué que les prix pour le Rose Festival, organisé par Bigflo & Oli à Toulouse, ont été revus à la hausse par rapport à l'année dernière. Une augmentation sur laquelle les deux frères se sont expliqués lors d'une récente interview.
Crédits photo : BESTIMAGE
Après une première édition réussie, le Rose Festival de Toulouse, organisé par les deux stars du rap français que sont Bigflo & Oli, sera de retour du 1er au 3 septembre prochain. On pourra y retrouver de nombreuses têtes d'affiche éclectiques comme SCH, Zaho de Sagazan, Gazo, Angèle, -M-, Hamza, Petit Biscuit, Disiz, Tiakola, le groupe La Femme, Vladimir Cauchemar ou encore les frères toulousains en personne, qui estiment avoir l'un des pires noms de l'histoire de la musique. Seulement, les spectateurs qui étaient de la partie l'année passée ont pu découvrir que les prix ont été légèrement revus à la hausse pour 2023. En effet, les places qui étaient à 48 euros sont dorénavant vendues à 52 euros. Le pass trois jours est quant à lui proposé à 130 euros (il n'y avait que deux jours l'an dernier).

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"Tout est plus cher"


« On a augmenté pour avoir plus d'artistes et de gros noms », explique à ce propos Bigflo, qui s'est récemment lancé en solo, lors d'une récente interview accordée à nos confrères de La Dépêche. « Plus on a d'argent, plus le budget alloué aux artistes est conséquent » développe-t-il. Des tarifs qui dépendent également du contexte économique, particulièrement compliqué depuis quelques temps. « Par ailleurs, tout est plus cher. J'ai demandé aux gars de la technique par exemple qui m'ont dit qu'aujourd'hui, une scène c'est 60% plus cher mais aussi le transport des poids lourds, qui a augmenté de 40% à 60% », argumente Bigflo.

Cependant, ils font tout pour maintenir des prix raisonnables. « On essaiera toujours de rester attractifs dans le sens où les gens en auront pour leur argent », déclare Oli : « Le public va quand même voir six gros artistes ». Concernant la programmation, les deux rappeurs font face aux mêmes problématiques que les autres festivals. « On reproche souvent aux festivals de mettre les mêmes noms chaque année mais il y a une logique puisque ce sont les noms que les gens demandent, c'est la loi de l'offre et de la demande. C'est difficile d'intéresser les gens à un artiste qu'ils ne connaissent pas, donc on peut en mettre un ou deux par soir mais pas plus », développe Bigflo. Souhaitons aux deux artistes, que l'on a pu en voir en tant que coachs de The Voice cette année, que cette petite augmentation des prix n'affectent pas la fréquentation de leur festival.

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