Aya Nakamura

Crédits photo : Bestimage
Elle cartonne en Asie et en Amérique du Sud, elle a enregistré un duo avec Maluma, vient de recevoir un prix en Espagne, a reçu les éloges du New York Times et son album "Nakamura" s'est arraché à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. En l'espace de deux ans, la tornade Aya Nakamura a tout emporté sur son passage avec ses tubes "Djadja", "Pookie" ou "Jolie nana" et sa personnalité haut en couleurs, elle qui revient fréquemment sur le devant de l'actualité pour ses coups de gueule. Un tempérament explosif qui lui vaut autant d'admirateurs que de détracteurs, mais qu'elle dit assumer dans les colonnes du nouveau numéro de Marie Claire. « Je ne me dis pas que je suis une révolutionnaire ou quoi. Je fais juste mon truc. Mais je vois bien que des personnes ne pensent pas comme moi et ne me ressemblent pas. Et en effet, ça peut les brusquer. Je dis tout haut ce que les gens pensent tout bas » explique la chanteuse de 25 ans, qui se qualifie elle-même « d'un peu je-m'en-foutiste » : « J'ai toujours été comme ça (...) C'est surtout que j'aime bien "être bien". À l'aise, avec moi, les autres, mes convictions, mes pensées. Le reste ne me regarde pas ».

"Les gens se disent : "Pour qui elle se prend ?""

Aujourd'hui personnalité incontournable du paysage médiatique, l'artiste aux 2,6 millions d'abonnés sur Instagram a conscience de son influence. « Le truc, c'est que je ne parle pas forcément que pour moi. Les gens se disent : "Pour qui elle se prend ?". Alors que je prends aussi la parole en disant ce que les autres pensent » assure Aya sans sourciller, en rappelant qu'elle s'est construire toute seule et que sa vie sous le feu des projecteurs induit forcément une plus grande exposition : « C'était pas vraiment le cas quand j'étais encore inconnue. J'étais seulement une petite meuf d'Instagram avec six abonnés qui faisait sa vie ». Ces derniers mois, sa franchise a néanmoins fait couler beaucoup d'encre comme lorsqu'elle ne s'est pas présentée dans l'émission "Quoditien" de Yann Barthès où elle était invitée et est apparue non masquée à une fête en parallèle. En novembre, l'interprète de "Doudou" s'en était également prise à M. Pokora après en s'étonnant de son sacre aux MTV EMA 2020 où elle concourrait face à lui. Le chanteur lui avait répondu dans l'émission "Touche pas à mon poste".

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"J'étais critiquée sur tout ce que je faisais"

Trop diva, Aya Nakamura ? Quelques jours après ces frasques, le magazine Paris-Match n'avait pas hésité à consacrer un article salé sur ses caprices. « Le problème, c'est son entourage qui ne la recadre pas (...) Dans son label, tous ont baissé les bras, refusant de gérer l'ingérable » écrivait le journaliste, pas tendre envers la chanteuse. Des critiques auxquelles Aya Nakamura s'est habituée. « C'est quelque chose qui a changé quand j'ai eu du succès. Dès que j'ai été exposée, on m'a envoyé ça dans la figure. J'étais critiquée sur tout ce que je faisais. Au début, je ne comprenais pas parce que je ne l'avais pratiquement jamais vécu. Je me suis pris toutes ces remarques d'un coup et c'était brutal » se souvient la star de la pop urbaine. Face à ce déferlement de haine, l'artiste a préféré prendre ses distances et mène désormais sa carrière comme elle l'entend, sans rendre de compte à personne. « Quand on est une fille qui me ressemble, il faut donc se préparer à ça » conclut-elle.

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