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« Je ferais mieux d'aller choisir mon vocabulaire... ». Une reprise qui n'a rien d'anodin ! Le 26 juillet dernier, sous une pluie battante, Aya Nakamura était l'une des stars de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Faisant, comme l'a si bien rappelé Daphné Burki, le pont entre tradition et modernité, la chanteuse a mêlé ses tubes "Pookie" et "Djadja" au "For Me Formidable" de Charles Aznavour, accompagnée de la Garde républicaine et en face de l'Académie française. Un beau pied de nez à ses détracteurs, elle qui a été victime de nombreuses attaques racistes dès l'annonce de sa participation. Depuis, l'interprète de "Jolie nana" a battu un record d'audience absolu mais est restée totalement silencieuse... jusqu'à hier soir. Dans un live avec ses fans sur TikTok, Aya Nakamura est revenue sur plusieurs sujets comme sa participation au concert d'Alicia Keys, sa rencontre avec Anna Wintour au Met Gala mais surtout sa venue aux Jeux Olympiques, et la polémique suscitée.

"Je savais même pas ce que c'était les JO"

Face aux internautes, la star s'est dite « chockbar », comprenez choquée : « Déjà, quand on m'avait proposé l'événement, je ne savais pas ce que c'était les JO. Je ne savais pas ce que ça représentait. C'était un peu biaisé dans ma tête. Je me posais beaucoup de questions car je voyais beaucoup d'artistes demander la place comme s'il fallait que ce soit eux. (...) Je ne savais pas du tout le poids qu'avait l'événement. Je pensais que c'était du style Vogue World. J'imaginais pas que c'était autant ! Quand on me l'a proposé, je me suis "Oh, bon vas-y je vais le faire" ». Et Aya Nakamura assure s'être retenue face aux innombrables critiques suivant l'annonce non officielle de sa participation aux JO : « On a organisé le show, mais quand je voyais des trucs sur les réseaux sociaux, je me disais heureusement que je ne suis pas tombée sur tout car j'aurais pu insulter des mamans. J'ai déjà eu ma dose ».

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Si elle assure ne pas avoir fait ce live aux JO pour des questions d'exposition mondiale (« J'ai juste à être apprêtée, faire bien le show et je rentre chez moi »), Aya Nakamura reconnaît avoir été énormément touchée par les commentaires racistes à son égard : « Je suis une renoi, je sais qu'il y a beaucoup de discrimination envers nous, mais avant d'être chanteuse je n'ai jamais eu de remarque sur mon physique. Jamais ! Ce n'est que quand j'ai commencé à être connue que j'ai eu des remarques. Je pense qu'en toute honnêteté, en tant que femme noire, j'ai pris pour tout le monde. Dans le sens où j'ai eu à faire à des discussions (...) sur la caricature de la femme noire que les gens ont vu en moi ».

Aya Nakamura s'exprime pour la première fois à propos de la polémique des Jeux Olympiques pic.twitter.com/yxqzy7on2u

— nakamura supremacy (@nakasupremacy) August 25, 2024

"Emmanuel Macron ne m'a pas imposé Edith Piaf"

Dans la suite de son live, Aya Nakamura révèle « qu'il n'a jamais été question » qu'elle reprenne un titre d'Edith Piaf, comme le voulait la rumeur. « Les gens ont commencé à stipuler plein d'informations mais c'était mélangé. Quand je vais voir Emmanuel Macron à l'Elysée, (...) il ne m'a pas imposé Edith Piaf, c'est faux. Ça, c'est ses goûts, comme si vous discutiez avec vos amis... » martèle-t-elle : « Il m'a demandé si j'aimais Edith Piaf, j'ai répondu oui. On en a parlé et je vois, deux semaines plus tard, tous les médias sont au courant... C'est faux, il ne m'a rien imposé du tout, on en a discuté tous ensemble et le choix du show était déjà à peu près fait ». Elle affirme ainsi qu'elle devait reprendre Edith Piaf lors de sa venue à l'événement Vogue World en juin dernier mais qu'au vu de la polémique, elle a préféré interpréter son propre titre "Fly".