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Vitaa : que vaut son premier concert à Bercy en solo ? Voici notre avis !

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Hier soir, Vitaa a donné son premier concert en solo à l'Accor Arena. Alors qu'elle devrait mettre fin à sa carrière prochainement, la chanteuse a misé sur la nostalgie en interprétant ses chansons d'hier et d'aujourd'hui avec une belle brochette d'invités. On y était, on vous raconte !
Crédits photo : Bestimage
Vitaa était impatiente de monter sur la scène de l'Accor Arena hier soir. Il faut dire qu'en 20 ans de carrière, c'est la première fois que la chanteuse se produisait à Bercy en solo ! Une consécration pour celle qui souhaite tourner la page dans les années à venir. Pour débuter la soirée, c'est Nikos Aliagas qui accueille le public sur écran géant en interviewant deux femmes : Vitaa et Charlotte, la femme sous l'artiste. Après deux confessions et un échange sous forme de ping-pong, les lumières fusent et le public hurle tandis qu'il découvre la scène impressionnante construite en forme de V. Les musiciens et les choristes s'y trouvent de part et d'autre tandis que Vitaa débarque du milieu de l'écran, qui s'ouvre dans un intense nuage de fumée. « 15 ans que j'vis pour ça, toi, tu t'demandes si j'le mérite » lance la chanteuse en entonnant son titre introspectif "Charlotte" (« Y a pas d'Vitaa, y aura personne, je serai Charlotte quand j'vais mourir »), avant de le mêler à quelques mots de "Confessions nocturnes" comme amuse-bouches.

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Vitaa fait souffler un vent de nostalgie


« À l'époque quand j'écrivais mes premières chansons, je n'avais aucune idée du destin qu'elles allaient connaître, si j'allais en faire mon métier ou pas. Je vais vous dire la vérité, le plus dur dans ce métier c'est pas de percer, c'est de durer dans le temps. Ce soir, j'ai le sentiment que vous me faites traverser le temps à travers mes chansons. C'est le plus cadeau que vous pouviez me faire. Merci infiniment d'être là » confie Vitaa, impériale dans une superbe robe blanche déstructurée, émue de regarder en arrière et d'évoquer ses débuts. Impeccable vocalement, soutenue par des choristes et des musiciens investis, elle choisit étonnamment de poursuivre avec "Les choses qu'on fait", titre pop loin de ses premières années et qu'on aurait aimé sur le final par exemple. En live, le single - un peu lisse - prend malgré tout plus de relief grâce notamment aux jolies vibes R&B de la chanteuse et aux superbes arrangements des musiciens.

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Après le tube "Je te le donne", interprété sans Slimane, Vitaa joue à fond la carte de la nostalgie en convoquant les titres des premières années de sa carrière comme "Une fille pas comme les autres" ou "Toi", favori des fans de la première heure, avant de convier une ribambelle d'invités, dont Lynda et Imen Es sur "Pourquoi les hommes ?" ou M. Pokora sur "Un peu de rêve", en remplacement de Claudio Capéo. Si on aurait préféré entendre "Peine et pitié" que "Comme dab", Vitaa rappelle encore de nombreux souvenirs aux spectateurs en proposant ensuite un medley revival de ses duos phares comme "Sur ta route" (sans Dadoo), "Ne dis jamais" (sans Sinik), "Game over" sans Gims ou "Ça les dérange" sans Jul, mais qui font grimper la température. Seule ombre au tableau ? "Bella ciao", qui dénote dans cette composition.



"Prends mon frère !"


Entre deux discours touchants (« Vous m'avez offert l'un des plus beaux moments de ma vie »), l'artiste remonte le temps et aligne ses tubes comme "Ma soeur" et "Confessions nocturnes". Dommage cependant que les arrangements rock entendus sur le "Versus Tour" soient de retour, car ils ne rendent pas justice aux chansons, qui ont marqué une époque, et amenuisent la belle nostalgie proposée jusqu'ici. Quand Slimane débarque sur "Ça va ça vient" (avec un couac technique qui masque le son au début) puis "Avant toi", le public exulte et scande le prénom de son « frère » à l'unisson. Face à l'accueil survolté qui lui est réservé, Vitaa justifie sa présence malgré les plaintes en cours : « Prends mon frère ! Je dirais une seule chose : voilà pourquoi je voulais qu'il soit là ce soir ! ».

Boostée à bloc et jamais à bout de souffle malgré l'intensité du show qu'elle propose, la chanteuse convie sa soeur Amel Bent sur "Où je vais" pour un beau moment de partage, puis nous laisse avec "Charlotte", son titre cash sous forme de bilan de carrière interprété depuis la fosse pour être au plus proche du public, avant de toucher la corde sensible avec "Ton amoureuse", dédiée à ses fils présents dans la salle, et le fédérateur "Je n'oublie pas", issu de son dernier album. Un concert nostalgique, touchant et bien pensé, porté par une mise en scène superbe, une team solide et une artiste qui n'a plus grand-chose à prouver.

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