Vitaa

Crédits photo : Bestimage
Vendredi 1er novembre. Il est 22h48 lorsque Vitaa monte sur la scène des NRJ Music Awards pour recevoir le huitième trophée de sa carrière. Et pas des moindres : celui de l'Artiste féminine francophone de l'année, face à Santa, Louane, Aya Nakamura et Zaho de Sagazan. « Chaque année, je me dis "Est-ce que j'aurais la chance d'être sur cette scène l'année prochaine ?". Parce que c'est un métier qui est rempli d'incertitudes. Moi, j'ai une certitude : ça fait 20 ans que je suis là et si je suis là, c'est pas seulement l'entourage, le travail ou les albums, c'est le public » s'est exclamée la chanteuse, plus émue que jamais. Il faut dire que Vitaa a une fin d'année ultra chargée. Alors qu'elle vient de lancer sa tournée des Zénith, qui fera escale à l'Accor Arena de Paris le 4 décembre, l'artiste sera au coeur du documentaire "Vitaa : je m'appelle Charlotte", diffusé sur TMC le 22 novembre, puis sur la plateforme de streaming TF1+.

"C'est plus dur..."

Promis comme très intime, ce film reviendra donc sur la carrière de Vitaa, son rapport à sa personne et ses difficultés pour parvenir au sommet. Après une première bande-annonce, c'est un premier extrait que l'interprète de "Loro Piana" partage sur ses réseaux sociaux. Une première minute intime où la chanteuse clame d'entrée : « Je m'appelle Charlotte. Rien que de le dire, vous savez pas ce que ça me coûte ». A travers cet extrait, Vitaa explique ainsi avoir toujours eu beaucoup de mal à s'aimer et explique comment son poids l'a beaucoup touchée. « J'ai été beaucoup plus ronde dans ma vie. J'ai fait 15 à 20 kilos de plus que le poids que je fais actuellement. Je crois que mon cerveau est resté bloqué sur cette apparence que j'ai eu » indique-t-elle en voix-off.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par V I T A A (@vitaa)

Et ses amis ont pourtant essayé de la raisonner : « Les gens me disent "Tu as une maladie, tu ne te vois pas comme tu es" ». L'artiste de 41 ans évoque aussi son rapport au succès, à la célébrité, et le revers de la médaille à travers les critiques. « Comme on est pas en permanence sous les projecteurs, on ne se rend pas compte de ce que c'est. D'essuyer les critiques, les commentaires, les insultes... » poursuit Vitaa : « Tout ce qu'on peut recevoir quand on est un personnage public. Les gens qui sont proches de nous, dans l'ombre, ça les fait rire parce qu'ils ne vivent pas ce truc-là. Mais quand toi tu le vis et que tu ne t'aimes pas, c'est plus dur en fait ». Un premier extrait qui touche en plein coeur les fans. « Je te vois le soir où le docu sort, double émotion ce soir-là, parce que je vais le regarder après le concert » écrit notamment une internaute sur Instagram.