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Booba tacle l'extrême-droite : "Le Front National ne devrait pas exister"

Booba est de retour chez les disquaires et compte bien le faire savoir. Le rappeur publie cette semaine l'album "D.U.C.". Omniprésent dans les médias, il profite de cette exposition pour donner son point de vue sur le rap français, Charlie Hebdo, la politique et notamment le Front National.
Crédits photo : Facebook de Booba
Pour la sortie de son septième album "D.U.C.", Booba est partout. L'artiste prend la parole dans différents médias comme Le Parisien et 20 Minutes, à qui il a accordé deux interviews qui ne devraient pas passer inaperçues... Le rappeur des Hauts-de-Seine évoque notamment la tonalité de son nouveau disque. « Il reflète toutes les ambiances musicales que j'aime : rap dur mais aussi reggae ou slow » a-t-il expliqué à nos confrères du Parisien, se disant plutôt « serein ». « Il y a une époque où je voulais écraser tout le monde. Maintenant je suis plus tranquille face à la concurrence. C'est pour ça que pour moi, c'est la fin des clashs » a-t-il renchéri, sûr que son disque « va marcher » et faisant référence aux altercations avec La Fouine et Rohff.

"C'est fini l'époque où pour chanter il fallait un chanteur"


Pour Booba, le rap est « une musique qui évolue tous les jours ». C'est la raison pour laquelle il se permet de chanter sur plusieurs de ses nouveaux titres. « C'est fini l'époque où pour chanter il fallait un chanteur. Avec l'auto-tune, t'es un magicien, tu deviens chanteur » a-t-il dit à 20 Minutes, avant d'expliquer pourquoi il ne souhaite pas s'exprimer à propos de la poussée du Front National dans ses morceaux. « Le FN, on l'insulte depuis tant d'années, ça devient banal » a-t-il dit, affirmant que que ce parti « ne devrait pas exister ».

Même son de cloche dans les colonnes du Parisien ! « Le Front national monte mais ça ne m'inquiète pas. Il ne passera pas même si la responsabilité de tout ça revient aux autres partis. Ils ont déçu beaucoup de gens qui ont tout essayé et sont désespérés. Dans un monde normal, le Front national ne devrait pas exister » a-t-il affirmé.

"J'étais ni Charlie, ni pas Charlie"


Booba voit tout ça de très loin puisqu'il réside en Floride depuis quelques années. « C'est invivable ici. Je suis parti pour garder mon intimité, pour être tranquille. Et aux États-Unis, on se sent plus libre » a-t-il aussi déclaré, tout en expliquant qu'il « comprend les exilés fiscaux ». Des États-Unis, il a lui aussi assisté impuissant aux attentats survenus dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier.

Le rappeur n'avait d'ailleurs témoigné aucun signe de solidarité pour le journal et les victimes, contrairement à de nombreux artistes français et internationaux. « J'étais ni Charlie, ni pas Charlie. Je comprends l'indignation des gens, je comprends aussi l'indignation de certains musulmans qui ont eu le sentiment d'être insultés par un journal, même si je ne cautionne pas de tels actes terroristes » a-t-il rappelé, avant de conclure que « "Charlie Hebdo" a pris des risques » : « Quand tu t'attaques à une religion, tu sais que des extrémistes peuvent réagir ainsi. Il ne faut pas être surpris ».
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