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Benjamin Biolay se mue en rockstar pour électriser l'Olympia (Live report)

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Un an après le report de sa tournée, Benjamin Biolay a enfin pris la route pour défendre son dernier album à succès "Grand prix". Hier soir, l'artiste était sur la scène de l'Olympia pour retrouver son public, proposant un concert qui a brillé par l'énergie rock du chanteur et son groupe. Nous y étions, on vous raconte !
Crédits photo : Bestimage
Enfin ! Reportée à plusieurs reprises, la tournée de Benjamin Biolay bat son plein depuis plusieurs jours, et l'artiste était hier sur la scène de l'Olympia à Paris. Une salle mythique pourtant redoutée par le chanteur qui n'y a pas eu que de bons souvenirs au début de sa carrière, comme il l'a expliqué durant le show. Exorcisant ses démons, Biolay a été à la hauteur de sa réputation hier soir dès les premières notes de synthés de "Virtual Safety Car", rappelant les compositions électro-disco de Giorgio Moroder. Ses quatre musiciens - impeccables de bout en bout - ont fait grimper la tension, sous des nappes de lumières bleues et rouges, tandis qu'un casque de Formule 1 trônait dans un halo, en clin d'oeil à son dernier album "Grand prix". Pas d'arrêt au stand, Benjamin Biolay, acclamé par le public dans une atmosphère électrisante, a enchaîné tout de suite avec l'excellent "Où est passée la tendresse ?", prouvant que sa poésie n'a jamais faibli avec le temps. Vêtu de noir, avec une veste en jean manches courtes, t-shirt rock et baskets blanches, le chanteur, bien rodé à la scène, a d'abord semblé un peu en pilotage automatique en alignant ses chansons "Lyon Presqu'île", le superbe "Interlagos (Saudade)" avant d'inviter Adé de Thérapie Taxi pour un "Parc fermé" exaltant mais un peu brouillon.

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Benjamin Biolay se transforme en rock star


Si sa reprise du titre culte "Jardin d'hiver", qu'il a co-écrit pour Henri Salvador, était franchement dispensable, mais a semblé plaire au public qui en a chanté chaque mot, Benjamin Biolay, parfois un peu ailleurs mais maitrisant son spectacle d'une main de maître, a semblé comme un diesel hier soir. Visiblement ravi d'être là, la voix grave toujours aussi envoûtante, l'artiste, envoyant de nombreux bisous à la foule, est véritablement entré dans la course avec le rutilant "Papillon noir", extrait de son dernier album, faisant enfin se lever les spectateurs, prêts à se laisser contaminer par la fièvre. Cassant un peu le rythme, ses deux chefs d'oeuvre "La superbe", épique avec ses envolées de violons, et l'intemporelle ballade "Ton héritage", toujours émouvante et qui lui a valu une standing ovation, se sont enchaînés pour notre plus grand plaisir, avant que "Miss Miss" ou le western "Palermo Hollywood" nous déconnectent pour nous faire voyager en Amérique Latine.

20 ans après sa sortie, Benjamin Biolay a eu la bonne idée de nous offrir son tout premier single "Les cerfs-volants". Idéal pour nous rappeler de merveilleux souvenirs, nous serrer le coeur et se rendre compte du chemin parcouru par l'artiste, devenu un des maîtres de la chanson française. Une jolie nostalgie avant de revenir à toute allure sur le circuit de formule 1 avec "Visage pâle", l'excellent "Padam", qui a mis le feu, et "Pas d'ici", titre un peu oublié de l'album "Palermo Hollywood" dans une version synth-rock, musclée, totalement survoltée, avec un Biolay au synthé et un verre de vin rouge à sa portée, tandis que les guitares et la batterie ont fait vibrer les murs de l'Olympia. Un des moments forts totalement inattendus du spectacle ! Renforçant ses arrangements rock, jouant avec son pied de micro comme les plus grands, Benjamin Biolay s'est naturellement transformé en rockstar au fil des titres, débordant d'énergie pour mieux galvaniser la foule, enfonçant le clou avec "Idéogrammes" et surtout le fédérateur "Comme une voiture volée", final grandiose qui a fait lever toute la salle.




Un final explosif de 10 minutes


Mais impossible pour Benjamin Biolay de nous laisser, le coeur battant, sans avoir interprété LE tube de son dernier album : "Comment est ta peine ?". De retour sur scène pour ce rappel très attendu, l'artiste a appuyé sur l'accélérateur pour terminer en beauté. Durant pas moins de dix minutes, il a fait durer le plaisir à l'extrême, proposant un véritable spectacle dans le spectacle, les projecteurs s'affolant au rythme fou des premiers accords réjouissants, faits de synthés et d'une basse bondissante, de cet hymne qui appartient désormais au public. Avec son timbre de crooner, sa mélancolie tatouée sur sa peau et une ultime dose d'énergie incandescente, Benjamin Biolay a tout donné, accompagné de son impressionnant quatuor de musiciens. Délivrant une performance à la fois funky et rock, le groupe n'a fait qu'un, transformant l'Olympia en dancefloor grâce à des arrangements volcaniques. Un bouquet final qui s'est inscrit dans nos mémoires sur le trajet du retour, pour faire durer encore un peu ce moment précieux. Que les concerts nous ont manqué...

Setlist de Benjamin Biolay à l'Olympia


Virtual Safety Car
Où est passée la tendresse ?
Lyon Presqu'île
Interlagos (saudade)
Jardin d'hiver
Papillon noir
Parc fermé
La Superbe
Ton héritage
Miss Miss
Visage pâle
Le grand sommeil (Étienne Daho cover)
Pas d'ici
Palermo Hollywood
Les cerfs-volants
Padam
Idéogrammes
Comme une voiture volée
Comment est ta peine ?
Pour en savoir plus, visitez benjaminbiolay.com, ou son Facebook officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez le dernier album de Benjamin Biolay sur Pure Charts.

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