Benjamin Biolay

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Pied au plancher, Benjamin Biolay continue la promotion de son dernier album "Saint-Clair". Deux ans après le très joli succès rencontré par "Grand prix" (150.000 ventes), le chanteur a rapidement enchaîné avec un disque dans la même veine pop-rock, comme le prouve le premier single "Rends l'amour". Son inspiration principale ? Julian Casablancas, le chanteur du groupe de rock The Strokes. « J'en parle parce que de tout ce que j'ai écouté, c'est un des groupes les plus connus des gens, et Julian Casablancas, maintenant, c'est quelqu'un que j'admire » indique l'artiste en interview pour Purecharts : « Et puis j'ai écouté les Growlers, un groupe américain que j'adore, et pas mal les Flaming Lips ou Tame Impala pour tout ce qui est claviers... Mais la pulsion, ce côté CBGB qu'il y a chez les Strokes, j'adore. Et je trouve que Julian Casablancas, c'est un très grand mélodiste ».

"Ce qu'on fait, vous dire je n'ose"

30.000 exemplaires du disque ont trouvé preneur en deux mois, mais Benjamin Biolay n'a pas dit son dernier mot. Il sortira (déjà !) une réédition du disque en décembre avec six titres bonus avant de se lancer dans une grande tournée qui se terminera à l'Accor Arena de Paris (le premier Bercy de sa carrière !) le 12 décembre 2023. En attendant, après le premier single "Rends l'amour", c'est au tour du morceau rock "Les joues roses" d'être mis en avant à travers un clip.




Véritablement influencée par les Strokes, cette superbe chanson est « une magnifique déclaration d'amour », comme l'affirmait Benjamin Biolay à notre micro, sur laquelle il chante : « S'il n'en restait qu'une, les soirs de chagrin / Je voudrais m'éteindre en baisant ta main / Quand l'un se prélasse, l'autre se propose / On n'a jamais temps de faire une pause / Ce qu'on fait, vous dire je n'ose / J'aime, j'aime, j'aime ses joues roses ». Ainsi, le clip "Les joues roses", réalisé par Marta Bevacqua, nous fait suivre le quotidien rythmé d'une femme jouée par l'actrice sud-africaine Chloé Hirschman, sous le regard de Benjamin Biolay. Le tout pour un résultat sobre mais plein de malice !