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samedi 05 octobre 2024 18:39

Julien Lieb (Star Academy) en interview : "La musique m'a fait sortir de la dépression"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Quelques mois après la fin de la "Star Academy" et de la tournée, le finaliste Julien Lieb se confie dans notre format "En Privé Avec". Son bilan de ce tourbillon, son statut de personnalité publique, les comparaisons avec Pierre Garnier, son premier album, comment la musique lui a sauvé la vie... Il se livre à coeur ouvert sur Purecharts !
Crédits photo : Capture YouTube
Propos recueillis par Julien Gonçalves.

Quel bilan tu fais de la "Star Academy" et la tournée avec le recul ?
Un bilan archi positif, forcément. Je pense que, comme beaucoup de personnes qui ont fait l'émission, tu en as rêvé toute ta vie. Depuis que je suis tout petit, je sais que je veux chanter, faire de la musique, que je veux vivre de mon art. Donc c'est forcément archi positif. J'ai fait des rencontres de fou, j'ai appris énormément, j'ai pris des années d'expérience en très peu de temps finalement. J'ai aussi découvert l'amour que j'ai pour la scène. Maintenant je sais que je ne pourrais plus m'en passer. Je l'ai vraiment fait pour apprendre, pour me rendre visible aussi parce que ça reste un milieu très compétitif, et tu te dis : comment je tire mon épingle du jeu avec autant de personnes ?

Au début, c'est archi bizarre de se faire reconnaitre
Et la notoriété, les fans ou la pression de sortir quelque chose rapidement, comment tu as appréhendé ça ? Lénie nous parlait d'un tourbillon...
C'est clairement un tourbillon. Après, la manière dont tu réagis dépend aussi beaucoup de comment tu es entouré. Au début, c'est archi bizarre de se faire reconnaitre, c'est compliqué, tu ne peux pas te préparer à ça, ce n'est pas possible. Très vite, le focus a a été de m'entourer, de trouver le meilleur manager possible selon qui je suis, la meilleure équipe, et créer des titres qui me correspondent. Tu ne peux pas être serein et sain dans ta tête si tu n'es pas bien entouré par des personnes qui sauront t'aiguiller, t'accompagner.

Quand tu sors, j'imagine que tu ne sais pas vraiment comment ça marche. Faire les bons choix, c'est à l'instinct ?
C'est l'instinct direct ! Et les conseils que les gens nous ont donnés à la sortie. Je pense à Karima (Charni) qui a été incroyable avec nous tous, ou Lucie (Bernardoni) bien sûr. En vrai, les gens ont été très bienveillants avec nous, en nous disant : "Si vous voulez réussir et persévérer, il faut faire ça et ça, il faut bien s'entourer, ne jamais lâcher, travailler très dur, se faire confiance, faire confiance en son instinct". Et je crois que rien n'arrive par hasard. Si tu es là où tu dois être, c'est que tu dois être là et pas ailleurs.

Le seul avis qui compte c'est celui de mes proches
Comment tu as vécu le fait que les fans scrutent le moindre mot, regard ou publication des élèves pour parfois aller chercher la petite bête ? C'est lourd ?
C'est plutôt à la sortie de l'émission car nous, on n'a rien vu. Perso, j'ai très très très peu revu les choses dans l'émission. C'était plus après. Mais ça m'a fait un peu rire car je suis très détaché de tout ça. Le seul avis qui compte c'est celui de mes proches, mon équipe et les gens que j'admire et que je respecte dans ce milieu-là. Si ma mère vient me dire "Là tu as dit un truc et je n'ai pas aimé pour telle raison", je vais faire super attention. Mais si des gens que je ne connais pas parlent de choses qui sont infondées sur moi, je vais plutôt en rire. Je vais me dire : "Wow". (Rires) Ça me fait bien rigoler pour le coup. Je ne viens pas du tout des réseaux à la base, je commence vraiment à m'y mettre et à prendre du plaisir. Car à part la scène, on n'a pas moyen d'être connecté au public, donc ça me fait plaisir de pouvoir le faire. C'est aussi une manière de jouer le jeu, d'être proche des gens qu'on a envie d'inspirer, à qui on a envie de donner.

Finalement, être un personnage public, c'est comment ?
C'est marrant et perturbant. Marrant pour les raisons que je t'ai évoquées. Perturbant parce que personne n'est préparé à ça. Personne n'est préparé à être constamment en train de... Je suis un mec qui calcule très peu, je marche beaucoup à l'instinct. Par exemple je n'arrive pas à cacher les trucs sur mon visage, je suis très direct comme bonhomme. Du coup, c'est perturbant pour moi mais j'essaie vraiment de garder au maximum ce naturel-là. Je n'ai pas envie de me parjurer, je n'ai pas envie d'être autre chose que qui je suis. Mais je pense que c'est sain et il faut juste se faire confiance dans le fait qu'on est quelqu'un d'honnête, bienveillant, et qu'on n'est pas là pour faire autre chose que de la musique. Donc en vrai, ça va.



Et avec les autres élèves, vous avez tous vécu la même chose donc j'imagine que ça vous a beaucoup soudés...
Ah ouais ! Pour le coup, on est archi soudé. Je sais que dès que Candice a un truc qui ne va pas, elle m'appelle. Pierre, Hélé, Lénie, c'est pareil. Tout le monde ! Bien sûr que c'est plus compliqué de se voir, en plus moi je suis très peu téléphone, je suis vachement dans l'instant. Quand je suis avec quelqu'un, je suis à 1000% avec la personne. J'aurais plus de mal spontanément, même si je pense à la personne, à prendre mon téléphone et appeler ou envoyer un message. Mais les gens savent que je suis là et que s'il y a un problème, je serai toujours là.

Tu suis un peu leur parcours ?
Ah oui bien sûr ! Dès qu'ils sortent un truc, j'envoie un message. Là, j'envoie ! Je sais à quel point pour un artiste c'est important d'avoir le soutien de ses pairs et de ses proches. Ils auront toujours mon soutien et mes conseils, si je peux leur en donner.

A la "Star Ac", on n'a pas vu ce que je faisais artistiquement
Quand tu leur as envoyé ton dernier single "Encore une fois", tu étais dans quel état d'esprit ?
J'étais content car ils ont tous aimé. Mais c'est compliqué de savoir sur quoi je vais arriver musicalement parce que j'ai beaucoup été attribué à la chanson française, parce que c'est ce que j'ai beaucoup chanté à la "Star Academy" et sur la tournée, mais on n'a pas vu ce que je faisais artistiquement. Là, je sors de deux semaines de séminaire à faire mon projet, on a travaillé une direction artistique unique. Je sais que les gens ne vont pas m'attendre là-dessus donc ça fait plaisir. J'en suis super content. C'est compliqué pour les gens, mais même pour mes potes, mes collègues, de savoir sur quoi je vais arriver, quand tu n'as chanté que des reprises, et des magnifiques chansons, mais qui ont parfois 30, 40, 50 ans et plus encore... C'est compliqué d'associer des chansons classiques, certes splendides, mais qui sont loin du temps dans lequel on est. Mais j'aime bien ce truc-là, de ne pas trop savoir vers où j'arrive.

Tu avais déjà une idée précise du son que tu voulais faire ?
Complètement. Ça s'affine au fur et à mesure, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Tu ne peux pas arriver, alors que tu n'as pas de carrière, que tu n'as rien fait... Je n'avais sorti qu'un son en anglais avant la "Star Ac" ! Je savais ce que je voulais, de là par contre à y arriver précisément... C'est pour ça qu'il faut être bien entouré, que les gens écoutent et soient en accord avec la DA. C'est super important. Je suis trop fier de l'équipe que j'ai, elle est ouf ! Je savais tout de suite que ça allait coller avec mon manager, que j'ai rencontré en enregistrant dans son studio pour le single après la "Star Ac".

Il faut travailler très dur et se faire confiance
L'après "Star Ac" n'est pas un long fleuve tranquille. Axel notamment a parlé de ses difficultés à trouver un label, la bonne équipe... C'est un métier plus difficile qu'on ne le pense ?
En vrai, oui. On se doute que c'est pas facile, qu'il y a énormément de travail. Mais c'est comme si tu montais une boîte, sauf que tu es à la fois la boîte, le vendeur et le produit. Tout dépend globalement de toi, même si tu es entouré. C'est hyper particulier. Tu es tout le temps en train de travailler dans chaque aspect, même quand tu rencontres des gens. Et il faut rester soi à 1000% tout le temps. C'est très bizarre. L'ego, on en a besoin en tant qu'artiste mais dans la vie de tous les jours, un mec qui a plein d'ego c'est hyper relou. Il y a un truc à doser qui est un peu bizarre. En vrai, je suis prêt à m'habituer à absolument tout, c'est mon rêve, il n'y a que ça que je veux faire de toute ma vie. Peu importe les contraintes, qui sont légères par rapport à tous les côtés positifs. Et puis, c'est le jeu !

Quels conseils tu donnerais à celles et ceux qui vont faire la "Star Academy" ou d'autres qui aimeraient se lancer dans la musique ?
Il n'y a rien de plus sain que de travailler très dur et se faire confiance. Avoir foi en sa passion et dans le fait que tu peux y arriver, même si la plupart des choses te diraient le contraire : c'est hyper compétitif, ça demande une implication qui est juste folle. Ça peut être des barrières mais si tu en fais tes armes et tes alliés, vas-y ! Si tu te fais confiance et que tu es capable de travailler très dur, c'est pas dit que tu vas y arriver, mais c'est possible.

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Ton dernier single "Encore une fois" te tient particulièrement à coeur en raison du sujet évoqué, en écho à la perte de ton papa. C'était cathartique de faire ce titre-là ?
Oui et non, parce que c'était déjà un trajet que j'avais fait personnellement. Ce titre c'était plutôt pour donner ça au public qui attendait que je me dévoile un peu plus. Et c'est plus sur la peur de reperdre que sur la perte. Les gens ont beaucoup pensé que c'était sur mon père... Il y a des références à ça mais ce n'est pas vraiment sur mon père, mais la peur de reperdre un être cher après une séparation brusque. Il y a deux versions : la version piano et la version plus synthétique et électronique, qui va plus vers la DA qu'on va chercher maintenant.

Ce titre intime, c'était donc surtout pour renforcer le lien avec ton public ?
C'est complètement ça. Je voulais que les gens apprennent à découvrir qui je suis, en dehors de moi qui souris ou moi qui va faire une blague... De ce qu'on a pu voir de moi dans le quotidien, on voit peut-être moins le côté sensible. Il y a ce truc-là qui m'a d'abord écorché mais dont j'ai appris et qui m'a guéri. Je suis très dans les enseignements que tu peux apprendre des trucs durs. Tout le monde vit des trucs durs, le tout c'est d'arriver à en faire quelque chose derrière. Si tu restes sur ta peine, ça ne va pas t'emmener bien loin, mais c'est très dur à faire. Alors que le fait d'en guérir, ça peut te rendre intuable, ça peut te rendre super fort.

Je ne crains pas du tout de tomber car je sais qu'on se relève
Dans ta bio, j'ai été surpris de lire que tu avais eu pendant plusieurs mois "l'impression d'avoir été mort" suite à une dépression. Comment on fait pour rester fort, ne pas se laisser atteindre, quand on est pris aujourd'hui dans ce tourbillon ?
C'est justement parce que je suis tombé avant et que j'ai trouvé les armes pour me relever, que j'ai été entouré... J'ai appris de moi-même et beaucoup des autres. Lieb ça veut dire l'amour en allemand. L'amour universel, juste vouloir du bien à quelqu'un ou quelque chose, c'est le truc que je mets en premier en avant, parce que moi ça m'a sauvé la vie. Juste vouloir du bien. Moi ça a d'abord été aux autres, puis à moi. Arriver à rebondir, à se reconstruire, à guérir. Avoir vécu des choses qui m'ont fait tomber et d'avoir su m'en relever font que j'ai plus les épaules. Je ne crains pas du tout de tomber car je sais que dans tous les cas, on se relève.

Tu dis aussi que la musique t'a sauvé la vie...
Ah oui ! Je suis incapable de ne pas en faire. C'est une thérapie au quotidien, et surtout c'est mon moyen de me réaliser en tant qu'humain. Ça m'a fait arrêter de bégayer, ça m'a fait sortir de la dépression, ça m'a fait retrouver mes proches. Retrouver une bonne partie de la lumière dans ma vie, c'est la musique et les gens que j'aime qui me l'a apportée, sinon je ne serais sûrement pas là aujourd'hui.

Tous les Star Académiciens sortent leur projet. On pourrait se dire que le marché est saturé. Se démarquer des autres, tu y penses beaucoup ?
Oui et non. Tu y penses forcément dans la stratégie, mais c'est presque un non sujet quand tu sais déjà ce que tu veux faire et que tu veux être toi à 1000%. Personne ne peut être toi mieux que toi. Bien sûr, il n'y a pas de la place pour tout le monde dans la musique, enfin si mais les places sont chères dans la musique ou dans n'importe quel milieu compétitif. Donc tu peux y aller à 1000% et être le meilleur de ce que tu peux faire. Je suis très dans le "on verra" moi. Je donne le meilleur, je m'entoure de la meilleure manière, je travaille très dur. Après, c'est dans les mains des gens et du destin.

Je veux viser le plus haut possible tout le temps
C'est quoi ton rapport au succès ? Tu penses aux ventes, aux streams ?
Je suis quelqu'un de très ambitieux pour le coup, mais c'est pas un truc qui me travaille au quotidien. Je sais juste qu'il n'y a pas de toit pour moi. Je n'ai pas d'objectifs méga hauts à atteindre mais je veux viser le plus haut possible tout le temps. C'est une démarche que j'ai fait dans toute ma vie, c'est ni lié à la musique ou au succès en général. Je veux toujours donner de mon mieux. Mais tout n'est pas vraiment dans mes mains. Mais j'y pense, il ne faut pas se mentir, les ventes ça fait partie de ce métier-là, c'est déterminant dans ton succès ou pas. J'ai une équipe qui est là aussi pour ça. Mon truc à moi, c'est de faire de la musique, d'écrire des textes et de les chanter.




On m'a parlé d'un nouveau single qui arrive très vite...
Oui ! Avec ce titre-là, on rentre beaucoup plus dans la DA qu'on est en train de travailler, qui me ravit parce que c'est ce que j'ai toujours voulu faire. Ce que je préfère c'est raconter des histoires, de manière authentique, vraie. J'aime beaucoup l'urbain, les rythmiques jazz/soul/rock, et j'aime un truc harmonieux. Je suis un fan de voix et d'harmonies vocales. J'essaie un peu de mêler tous ces genres là, et ce n'est pas toujours simple ! Mais je suis bien entouré pour ça aussi, pour retranscrire ce que j'ai dans le coeur et dans la tête.

C'est un titre plus lumineux pour sortir du côté sombre des deux premiers extraits ?
Complètement. Tout le projet va être beaucoup plus lumineux. Pour le coup, je vois la vie d'une manière très lumineuse. Ça me colle plus à la peau, une énergie plus up, d'être plus vers l'avant. C'est un gros remerciement au public aussi ce titre-là.

Avec Pierre, on ne fait pas la même musique du tout
La suite pour toi, c'est aussi ton premier album !
Ce projet, j'en ai vraiment rêvé toute ma vie. Depuis que je chante, que je peux parler, je sais qu'un jour je veux sortir un projet. Je veux parler des enseignements que j'ai appris au quotidien. D'arriver à faire des galères un truc lumineux. Le but ce n'est pas être moralisateur, c'est juste dire : il y a de la lumière. L'espoir est un sujet archi récurent dans le projet qui arrive. C'est Wolfgvng, qui a bossé avec Damso ou Louane, qui réalise l'album. C'est une chance de ouf !

Te savoir attendu alors que tu n'as sorti que deux titres pour le moment, c'est une pression ?
J'aime beaucoup la pression, je travaille bien sous pression. Je pense que c'est quand on est au pied du mur qu'on fait les meilleures choses. Ce moment où tu n'as plus le choix d'avancer, de faire du mieux que tu peux. La pression, c'est un moteur. Et parfois tu es épuisé, tu te demandes si tu te fais pas bouffer par la pression et, c'est bête, mais là tu vois un message d'amour sur les réseaux, mon manager qui me dit qu'il est fier de ce qu'on fait... Et là, tu te dis : c'est beau ce que je vis, c'est ce dont j'ai toujours rêvé !

Avec Pierre Garnier, vous avez souvent été comparés. Tu t'y attendais ?
Avec l'album, je pense que ça va moins nous comparer. Mais à la sortie de la "Star Academy", c'était évident, on était en finale. Et ça a toujours été le cas les années précédentes. Mais on ne fait pas la même musique du tout. Et même ce qu'on dégage humainement. Pierre, c'est le mec cool par excellence ! C'est le gars au lycée à qui tu veux ressembler ! Je ne sais pas si je représente ça.... Après le seul truc que tu peux comparer ce sont les ventes, mais ça je ne regarde pas trop trop, donc en vrai... Je m'y attendais, mais ça ne m'impacte pas, et lui non plus. On en a parlé et ça nous fait rigoler.

J'ai beaucoup de rêves, à la fois, des petits et des grands
Pour revenir à l'album, il y a des artistes avec qui tu aimerais collaborer ou tu veux te présenter en solo sur ce projet ?
On a pensé à des feats. Il y aura d'office un feat avec un de mes gars, j'ai bien hâte. Il y aura un autre feat mais je ne vais pas dire avec qui c'est. Déjà parce que c'est pas certain et j'aime bien garder des surprises. (Sourire)

Et c'est facile de choisir la bonne personne ?
Franchement non. En plus, je ne veux pas faire un feat pour faire un feat, je veux que le titre s'y prête. Et après, c'est voix masculine ou féminine ? Quel grain de voix ? Je ne m'étais pas trop préparé à ça avant mais ça reste intéressant d'imaginer quelle personne, quelle voix sur quel texte...

Quels rêves tu as en tête pour la suite ?
J'ai beaucoup de rêves. À la fois des petits et des grands rêves. Avoir un Zénith ou même une plus petite salle qui chante ta chanson en choeur, ça te prend le coeur. Il n'y a pas grand-chose de comparable à ça. Avec "Encore une fois" sur la tournée, il y avait déjà ça. J'enlevais une oreillette pour pouvoir entendre, et à chaque fois tu as les yeux qui se mouillent. C'est beau ! J'en rêvais quand j'étais gamin. Avec l'album, j'ai envie de mettre les gens en feu parce qu'il est beaucoup pensé pour le live. Mon rêve, c'est de jouer devant des salles combles avec des gens qui passent le meilleur moment possible devant mon concert. C'est le truc qui me fait le plus kiffer pour l'année prochaine ça.

Et puis c'est dans ces moments-là que tu réalises aussi tout ce qu'il se passe. Car tout a été très vite...
Oui, tu me disais que Lénie parlait de tourbillon, c'est vraiment ça. Tu as besoin de moments où tu recentres ce que tu es en train de vivre. C'est tellement fou, ça arrive tellement à personne : tu sors d'une émission, tu fais une tournée de quatre mois avec 75 dates pleines, des Zénith, un Bercy... Parfois, sur scène, je m'asseyais, et je me disais : "Mais c'est quoi cette chance qu'on a ?" C'est complètement irréel ! Je ne retire que des souvenirs positifs de tout ça. Peu importe la fatigue... En vrai, c'est génial. Qui a la chance de faire ça ?

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