Rosalia

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En 2018, Rosalia voyait sa cote de popularité exploser à l'international grâce à la sortie de son deuxième album, le sublime "El Mal Querer", qui a jeté la lumière sur le pouvoir magnétique de la révélation espagnole, capable d'allier comme personne musique traditionnelle catalane et hip-hop moderne. Depuis, l'interprète de "Juro Que" a collaboré avec les plus grandes stars de la planète, de Billie Eilish à J Balvin ("Con Altura") en passant par Travis Scott, Ozuna, Bad Bunny ou The Weeknd, qu'elle a accompagné sur un remix de son tube "Blinding Lights" avant qu'il ne lui rende la pareille sur "La Fama", le premier extrait de son nouvel album "Motomami" qui cartonne sur les radios françaises.

"J'ai tellement appris en faisant cet album"

Pour ce troisième disque très attendu, dont la pochette voit Rosalia se dévêtir avec un casque de moto, la chanteuse de 29 ans a pris son temps pour peaufiner un projet à son image, perfectionniste. « Je suis très reconnaissante envers toutes les personnes qui ont pris part à cet album, mais il n'existerait pas sans le sacrifice, le dévouement, le sang, la sueur et les larmes [que j'y ai mis]. Être loin de chez moi pendant presque deux ans, c'était vraiment dur. J'ai passé énormément de temps à écrire seule à la maison, dans une chambre où j'ai écrit, écrit et écrit encore avant de me retrouver en studio avec David [Rodriguez] à pousser, pousser, pousser pour trouver les bonnes sonorités, la bonne production, les bons arrangements. Sans cette détermination, sans ces 16 heures de travail par jour, il n'existera pas. J'ai tellement appris. J'ai grandi en tant qu'autrice et productrice avec cet album » atteste-t-elle sur Apple Music.

"Ce qui n'est pas frontal est beaucoup plus intéressant"

Et comme toujours avec Rosalia, le visuel tient une part prépondérante dans le partage de sa musique. Bikeuse féroce dans "Saoko", danseuse affriolante dans le gourmand "Chicken Teriyaki", la musicienne chevauche un taureau dans son nouveau clip "Hentai", qui accompagne la sortie dans les bacs de "Motomami" ce vendredi. Cette ballade ensorcelante au piano cache derrière ses mots crus une dimension romantique, le hentai désignant une forme de manga sexuellement explicite. « J'ai choisi ce titre car il possède un côté sensuel, sexuel aussi. Souvent pour moi, ce qui n'est pas frontal est beaucoup plus intéressant et le hentai, puisqu'il est dessiné, me paraît très sensuel et très beau » explique Rosalia à El Pais. Tourné dans un champ de blé, le clip de "Hentai" voit la popstar faire du rodéo à la lueur du jour, en s'imaginant sous la couette avec celui qui lui fait tourner la tête. Et aiguise ses désirs !



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