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"Mozart, l’opéra-rock" : nous y étions !

Par Nikolas LENOIR | Rédacteur
Le triomphe du spectacle musical "Mozart, l'opéra-rock" est incontestable et la deuxième tournée actuellement en cours ne fait que le confirmer. C’est ainsi que la troupe est récemment passée par le Galaxie d’Amnéville et a enchanté un large public.
Le pari du metteur en scène Olivier Dahan et des producteurs Dove Attia et Albert Cohen semblait risqué : créer un spectacle musical s’inspirant de la vie de Mozart et en faire un opéra-rock. Après plus de 600 000 albums vendus et plus de 500.000 spectateurs, le succès est la plus belle des réponses à celles et ceux qui témoignaient un certain scepticisme à ce spectacle, considérant comme un sacrilège le fait de faire une œuvre populaire autour de Mozart. Le public est au rendez-vous et la deuxième tournée entamée récemment permet de découvrir mais aussi de redécouvrir le show mené par une troupe pleine de talent et d’assurance.

Visionnez un teaser de "Mozart, l'opéra-rock" :


En ce début de tournée, les artistes sont ainsi passés au Galaxie d’Amnéville pour un auditoire acquis à leur cause. Plusieurs chansons sont devenus de véritables tubes, le spectacle a permis à des chanteurs anonymes de devenir des vedettes (Mikelangelo Loconte, Florent Mothe…) mais aussi de donner un nouveau souffle à la carrière de Mélissa Mars par exemple, laquelle est d’ailleurs une agréable surprise dans le spectacle.

Le titre d’ouverture du spectacle est "Penser l’impossible" interprété par Léopold, le père de Mozart. Il est certainement difficile d’être une doublure sur un tel show et c’est l’un des très rares bémols de la représentation : le remplaçant de Solal n’est pas à sa hauteur vocalement et ne donne pas aux chansons qu’il interprète la force et le relief insufflés par l’artiste original. Mozart aka Mikelangelo Loconte, fait son apparition sur ce titre et le public lui réserve un accueil des plus chaleureux. Il incarne le personnage avec autant d’originalité que de fougue et de perfectionnisme. Clef de voute du spectacle, il sait parfaitement utiliser l’espace scénique et son aisance ne le rend que plus crédible dans son rôle.

Visionnez "Le bien qui fait mal" :


Chaque chanson semble pensée pour la scène et c’est ainsi que chacune d’entre elles donne lieu à un tableau, un décor, une mise en scène… Les spectateurs se laissent emporter par la magie et la poésie du spectacle. L’histoire et la force de Mozart sont également des facteurs essentiels qui contribuent à la réussite de cet opéra-rock. À l’instar du "Roi Soleil", les artistes présents sur scène forment une troupe qui a su se faire apprécier du public. Mikelangelo Loconte et Florent Mothe sont les stars de l’applaudimètre. Cependant, on peut également citer Merwan Rim, Yamin Dib et Mélissa Mars. Habitué des spectacles musicaux, Merwan Rim s’est illustré dans "Les Dix Commandements", "Gladiateur" et "Le Roi Soleil". Il interprète ici deux rôles : l’aubergiste et le clown. Loin de l’austérité du Duc de Beaufort qu’il était auprès d’Emmanuel Moire et de Christophe Maé, il est ici haut en couleurs et extravagant. Son aisance scénique lui permet de glisser un mot à l’auditoire d’Amnéville. Excellent dans son costume du Comte de Rosenberg, Yamin Dib est l’une des révélations théâtrales de ce spectacle. Drôle et pertinent, son jeu est imparable. Aloysia Weber est remarquablement interprétée par Mélissa Mars. Après une carrière solo en dents de scie, elle retrouve ici la ferveur du public. Les titres "Bim, Bam, Boum" et "Six pieds sous terre" sont parfaitement intégrées au spectacle mais ne sont pas sans rappeler l’univers des albums de la chanteuse.

L’une des autres révélations du spectacle est Florent Mothe. Il incarne un Saliéri aussi sombre qu’humain. Dès les premières notes, deux tubes soulèvent la foule : "Tatoue-moi" et "L’Assasymphonie". Cette nouvelle tournée permet d’ailleurs de découvrir une mise en scène inédite de la chanson.

Visionnez "Vivre à en crever" :


Là où d’autres spectacles musicaux furent une succession de tubes plus ou moins avérés et de chansons plus ou moins pertinentes, dans un ordre parfois hasardeux, l’opéra-rock "Mozart" propose de véritables transitions théâtrales entre les chansons. Loin d’être accessoires, elles donnent un sens à l’histoire, permettent d’avoir une vision globale de la vie de Mozart et sont souvent de jolis moments portés par des comédiens de talent.

Visionnez "L'Assasymphonie" :


La vie de Mozart et le travail de toute une équipe défilent sous les yeux du public. Pour clore le spectacle, la troupe entonne un titre collégial, le nouveau succès "C’est bientôt la fin" avant une version guitare/voix de "L’Assasymphonie". Ce spectacle est une vraie réussite et tous les artistes ainsi que l’ensemble des métiers nécessaires à la création d’un tel show peuvent être fiers de leur travail. Il n’était pas évident de faire un spectacle populaire autour de Mozart mais les rabat-joies en sont pour leurs frais. Il y a un équilibre sans prétention entre la volonté de faire un show populaire mais sans jamais déformer l’image de Mozart. Les artistes ont chanté, la troupe a enchanté et le public a savouré ce show coloré, varié et divertissant : un spectacle à ne pas rater.

Pour en savoir plus, visitez mozartloperarock.fr, ou le MySpace officiel.
Pour réserver vos places de concert, cliquez sur ce lien.
Pour écouter et/ou télécharger l'intégrale du spectacle "Mozart", cliquez sur ce lien.

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