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vendredi 11 mai 2018 12:35

Madame Monsieur en interview : "L'Eurovision, on y va pour gagner !"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
A un jour de la grande finale de l'Eurovision, Madame Monsieur se confie dans la deuxième partie de notre interview : les bookmakers, leur espoir de victoire, l'adversaire qu'ils redoutent le plus, la petite Mercy, l'association qu'ils vont créer...
Crédits photo : Capture Pure Charts
Propos recueillis par Julien Gonçalves.

Vous avez grimpé parmi les favoris chez les bookmakers avec votre chanson "Mercy". Ça vous met la pression ?
Jean-Karl : On garde la tête froide...

On n'a rien compris aux bookmakers
Emilie : Déjà, on n'a rien compris aux bookmakers ! (Rires)

Jean-Karl : On ne sait pas comment ça fonctionne. On y va d'abord pour chanter notre chanson du mieux qu'on peut. Rester honnête, rester sincère avec ce qu'on est et le message qu'on a envie de faire passer. Après, on verra. Ce qui est certain, c'est qu'on est très touché. On sent aussi qu'il est en train de se passer quelque chose depuis plusieurs jours. On sent que les gens autour de nous commencent à y croire. On est porté par un truc... C'est génial à vivre. On va essayer de faire la meilleure performance possible pour ne pas décevoir les gens.

L'Eurovision, vous y allez pour gagner ?
Emilie : Mais grave ! (Rires)

Evidemment qu'on a envie de gagner
Jean-Karl : On se prend au jeu. On n'oublie pas, même si on n'aime pas trop le côté compétition dans la musique, que c'est un concours de chansons. Donc évidemment qu'on a envie de gagner. On verra bien...

Emilie : Après, comme tu dis, et j'aime bien : "On n'y pas pour faire de la figuration !" (Rires)

Regardez notre interview de Madame Monsieur (partie 2) :



Quels sont les adversaires les plus redoutables ?
Jean-Karl : Il y a des chansons qui nous ont tapé dans l'oreille et qu'on aime bien. Après, c'est compliqué parce qu'on a rencontré tout le monde et donc forcément il y a des amitiés qui se créent. Mais ce qui est sûr c'est qu'il y a des super bonnes chansons. Il y a du niveau à côté !

Netta c'est une sérieuse concurrente
Emilie : Il y a des grosses chansons. Dont celle de Netta, qui est la grande favorite avec "Toy", une chanson sur le mouvement #MeToo. Sa chanson est redoutable, elle est numéro un sur tous les sondages et bookmakers. Donc on verra... Mais Netta c'est une sérieuse concurrente.

Vous pouvez nous en dire un peu plus sur la scénographie à Lisbonne ?
Jean-Karl : On sera deux sur scène. Et on n'aura pas de gilet de sauvetage. (Rires)

Emilie : Il n'y a pas d'écrans cette année. C'est une contrainte technique intéressante pour nous. Nous, ça nous a plutôt réjouit. A "Destination Eurovision", ce qui a marché c'est la sobriété de ce qu'on a proposé. Finalement, pour nous, ce n'est pas si grave qu'il n'y ait pas d'écrans. Il y a une magnifique structure qui sera en mouvement derrière nous, qui ressemble à une sorte de grande vague. C'est quelque chose d'intéressant, la grande vague. (Sourire) Mais on va rester ce qui a fonctionné jusqu'à présent et qui nous ressemble. Quelque chose de sobre mais quand même d'intense pour porter au mieux le message.

On ira forcément rencontrer Mercy et sa maman
La petite Mercy a été retrouvée avec sa maman. Comment vous avez réagi ?
Emilie : La volonté première c'était de savoir si elles allaient bien, si elles étaient en vie et où elles étaient. On s'en est toujours remis aux personnes compétentes sur place parce que la réalité c'est qu'elles sont effectivement en vie et en bonne santé, mais elles sont tout de même dans un des plus grands camps de réfugiés d'Europe, dans une situation qui est loin d'être facile. Il n'y a pas de recette miracle pour l'instant si ce n'est respecter les décisions des personnes qui sont au plus près sur le terrain avec elles. Les choses évoluent. Lentement mais les choses évoluent. Et on suit ça de très près. Quand on a appris la nouvelle on a été bouleversé d'apprendre qu'elles allaient bien, on a reçu des photos. C'était fabuleux comme moment.

On dit que vous allez créer une association pour aider Mercy. Info ou intox ?
Emilie : Pour l'instant, à part attendre que l'administration fasse son travail, avec les gens qui s'occupent d'elles sur place, on ne peut pas agir concrètement. On attend les directives. Mais dès qu'on aura l'ordre, on lancera la suite des opérations pour pouvoir les aider et les soutenir.

Vous avez prévu de rencontrer Mercy et sa maman ?
Jean-Karl : Oui, on ira forcément les rencontrer, si elles ont envie de nous rencontrer. C'est quelque chose qu'on organisera dans l'intimité, sans journalistes, sans caméras, sans rien du tout. On fera notre possible pour les aider. Je sais aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ont été touchés par leur histoire et qui ont envie de faire quelque chose pour elles. Donc, on va essayer de voir ce qu'on peut faire dans les semaines et les mois qui suivent, j'espère.

L'Eurovision, c'est une expérience incroyable
Quel conseil donneriez-vous à un artiste qui aimerait tenter l'Eurovision l'année prochaine ?
Emilie : Allez-y en couple, c'est plus facile quand même ! (Rires) On n'a pas encore vécu l'Eurovision donc on verra après pour donner des conseils. Ce qu'on sait que ça marche mieux quand on sait qui on est et pourquoi on fait les choses. J'ai l'impression que c'est plus facile, en général de toute façon.

Jean-Karl : Globalement, quand on fait de la musique il vaut mieux être honnête avec ce qu'on fait et sincère. Vivre cette expérience à 2000%. C'est une expérience incroyable. Il faut vraiment le vivre à fond parce que sinon ça ne sert à rien.

Emilie : Et après prévoir deux-trois semaines de vacances ! (Rires)

Regardez la version acoustique de "Mercy" :
Retrouvez l'actualité de Madame Monsieur sur la page Facebook officielle du duo !

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