Lady Gaga

Crédits photo : Abaca
Avant de devenir Lady Gaga et de chanter "Applause", Stefani Germanotta rêvait de gloire et se produisait dans des pianos-bars. Découverte et signée par Vincent Herbert, fondateur du label Streamline Records et mari de la chanteuse Tamar Braxton, la demoiselle est devenue un véritable phénomène. « J'ai vraiment le sentiment que nous sommes entrés dans l'histoire et nous allons continuer sur cette voie » avait confié la popstar dans une vidéo publiée sur son site officiel en 2008. Si c'est son alliance musicale avec le producteur RedOne qui a musicalement aidé Gaga a exploser dans le monde entier, avec des tubes planétaires comme "Just Dance" ou "Poker Face", le manager de la star y est également pour beaucoup, notamment vis-à-vis de son développement sur les réseaux sociaux. Mais les deux acolytes ont décidé de ne plus travailler ensemble.

Après des rumeurs relayées par le site Showbiz411, plusieurs sources ont confirmé l'information au très sérieux Hollywood Reporter. Lady Gaga et son manager Troy Carter ont donc cessé toute collaboration, après six années couronnées de succès. L'homme décrivait souvent leur relation professionnelle comme un équilibre entre les décisions créatives, dont elle s'occupait à 95%, et des décisions orientées business, dont lui avait la charge au même taux. « Sa vision était très claire, sa musique était là, elle avait juste besoin de quelqu'un pour l'aider à le traduire au reste du monde, et c'est là que je suis intervenu » avait déclaré Troy Carter à propos de leur premier rendez-vous. Mais leur collaboration a pris fin, suite à des « différences créatives » comme le rapporte une source.

Souvenez-vous du clip "Just Dance" de Lady Gaga :



Certaines sources avancent que cette délicate décision a été confirmée après la performance de Lady Gaga aux YouTube Music Awards sur sa ballade sombre "Dope", extraite de l'album "ARTPOP", à paraître le 11 novembre. Troy Carter aurait jugé le titre inapproprié pour le jeune public et l'événement, contre l'avis de la chanteuse. Visiblement, pour son troisième disque, la popstar a voulu voler de ses propres ailes, se détachant de celui qui l'a aidée à devenir une star mondiale et à écouler plus de 20 millions d'albums dans le monde depuis 2008. Cette rupture pourrait expliquer l'exploitation trouble de "ARTPOP", dont sept titres ont été interprétés plus de deux mois avant sa sortie, sur la scène de l'iTunes Festival, ou ce changement de stratégie à la dernière minute, concernant le deuxième extrait, qui devait être "Venus" avant que "Do What U Want" feat. R. Kelly ne soit finalement choisi.

Aucun porte-parole, ni de Lady Gaga, ni de Troy Carter, n'a voulu confirmer ou infirmer l'information auprès du Hollywood Reporter.