Hoshi

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Hoshi compte bien vivre librement et assumer pleinement qui elle est. Il y a un an, la chanteuse revenait avec son titre "Amour censure", un plaidoyer pour la tolérance et l'amour pour tous, et l'interprétait d'ailleurs sur la scène des Victoires de la Musique. Nommée en tant que Révélation scène, elle l'avait interprété en direct, ne manquant pas d'embrasser une de ses danseuses à la fin de sa performance. Ce geste puissant, accompagnant le message fort de sa chanson, lui avait valu d'être harcelée et victime d'homophobie sur les réseaux sociaux. Hoshi n'avait pas hésité à publier les messages reçus, contenant également des menaces de mort, afin de dénoncer la violence de l'anonymat sur les réseaux.

"Un an après, je reçois toujours des menaces de mort"

« Comme je suis une imbécile je vais encore me répéter : vous n'avez pas à être d'accord ou non avec l'homosexualité. L'homosexualité n'est ni un choix ni une opinion. L'homophobie est un délit » avait-elle écrit à l'époque, avant de porter plainte pour « harcèlement et menaces de mort ». Un an plus tard, la chanteuse atteinte de surdité a sorti son deuxième album "Sommeil levant" emmené par les singles "Enfants du danger" ou "Marche ou rêve", et elle vient de proposer un titre inédit "Et même après je t'aimerai", une déclaration d'amour passionnée à sa petite amie. En attendant sa tournée des Zénith dès le mois de novembre, l'artiste de 24 ans vient de sortir à nouveau du silence, victime d'un harcèlement permanent sur les réseaux sociaux.

Un an après ma prestation aux victoires de la musique je reçois toujours des menaces de mort. Mais je suis toujours là et vous aussi alors merci pour ça, vive l’Amour 💜 pic.twitter.com/l9w4eh4K0n

— Hoshi (@HoshiOfficial) February 21, 2021

« Un an après ma prestation aux Victoires de la Musique je reçois toujours des menaces de mort » écrit Hoshi, atterrée des messages qu'elle peut lire à son encontre. Elle accompagne d'ailleurs sa publication d'une capture d'écran où l'on peut lire des insultes lesbophobes et des phrases telles que « on devrait te tuer ». Dans un commentaire, Hoshi réclame la fin de l'anonymat sur les réseaux sociaux : « Ça me parait tellement urgent. Ça en calmerait beaucoup et ça éviterait tout le processus de recherche d’adresse IP ». Quoi qu'il en soit, la chanteuse reste forte et se focalise sur l'essentiel : « Je suis toujours là et vous aussi alors merci pour ça, vive l'Amour ».