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Daft Punk : "On ne voyait rien sous les casques" avoue Thomas Bangalter à visage découvert

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Thomas Bangalter multiplie les interviews pour la sortie de son premier album solo "Mythologies". Invité de la matinale de France Inter, l'ancien membre des Daft Punk s'est montré à visage découvert et s'est confié sur la fin du groupe électro culte, en livrant quelques anecdotes amusantes sur les fameux casques.
Crédits photo : Abaca
Thomas Bangalter sort de l'ombre. Celui qui s'est longtemps caché sous le casque robotique de Daft Punk revient aujourd'hui en solo avec son premier album en solitaire, "Mythologies", bande-son d'un ballet chorégraphié par le célèbre Angelin Preljocaj. Pour en faire la promotion, c'est à visage découvert que l'ancien membre de Daft Punk s'est confié dans la matinale de France Inter ce mercredi matin. « J'avais eu, avec Daft Punk, l'occasion de travailler avec des orchestres, pour la musique du film "Tron: L'Héritage" et aussi sur notre dernier album ["Randon Access Memories"], mais depuis longtemps j'avais envie de me frotter à l'exercice de l'orchestration. La proposition d'Angelin est arrivée à un moment judicieux qui m'a permis de pouvoir m'atteler à ce projet » exlique le musicien parisien face à Léa Salamé.

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"On a joué à Bercy et j'ai rien vu"


A travers ce projet solo, Thomas Bangalter voulait « questionner [son] rapport à la technologie et sa place dans [son] processus créatif » : « J'avais la volonté de mettre les machines un peu de côté pour expérimenter avec l'orchestre ». Au coeur de l'entretien, celui qui a toujours été « fasciné par les machines et la technologie » est revenu sur l'aventure Daft Punk, dont les tubes "Get Lucky" ou "One More Time" font danser la planète depuis des décennies. Aujourd'hui, c'est avec « distance » et « beaucoup de détachement » qu'il regarde en arrière et analyse l'incroyable épopée du groupe électro français le plus connu à l'étranger.

En effet, le duo a toujours « navigué entre la fiction et la réalité » à travers les personnages robotiques de Daft Punk : « J'ai un peu l'impression que c'était comme un illusionniste ou un marionnettiste. On est très concentrés sur le dispositif, sur le spectacle, et finalement on ne regarde pas vraiment le public, comme au théâtre ». Et il l'avoue sans fard, lui et Guy-Manuel ne voyaient pas grand chose dans leurs casques de robots ! « La visibilité était extrêmement réduite dans les casques, il faisait très chaud et on ne voit rien... Finalement, j'ai l'impression que ça m'a aussi protégé. On a joué à Bercy et j'ai rien vu, en fait ! » a-t-il avoué.



Alors, Léa Salamé a été obligée de lui poser la sempiternelle question : Daft Punk, c'est vraiment fini ? « C'est une histoire où il y a eu un début, un milieu et une fin » répond Thomas Bangalter, plus de deux après l'annonce surprise de la séparation du groupe : « Je suis très content d'avoir refermé cette aventure, mais c'est avec un grand plaisir que je me retourne et que je regarde ce qu'on a pu faire ensemble ». Les fans pourront néanmoins replonger dans la discographie de leur duo préféré avec la sortie le 12 mai de la réédition de "Random Access Memories", à l'occasion de ses 10 ans.
Retrouvez Daft Punk sur son site internet officiel ou sa page Facebook.
Écoutez/téléchargez la discographie de Daft Punk sur Pure Charts.

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