Christine and the Queens

Crédits photo : Bestimage
Le 31 août prochain, au festival irlandais Electric Picnic, Christine and the Queens mettra un terme à sa longue tournée mondiale, qui l'a menée aux quatre coins du monde (Londres, New-York, Berlin) tout en alternant salles (Bercy) et festivals (We Love Green). Une façon de mettre également fin à l'ère "Chris", celle d'un deuxième album porté par une personnalité androgyne et plus physique. Défendu avec les singles "La marcheuse" et "Damn (dis-moi)", l'album s'est écoulé à plus de 78.000 ventes pures dans nos contrées, un score moindre que les chiffres d'un premier album écoulé à plus de 800.000 exemplaires en France. Qu'importe pour la Nantaise qui a parfaitement su s'exporter à l'international. « En France, c'était compliqué, ne serait-ce que par les débats qu'il a provoqués sur la question du sampling ; en Angleterre, personne ne m'en a parlé, on m'a même demandé pourquoi on me posait ces questions en France. Je n'ai pas eu besoin d'autant expliquer mon disque » a-t-elle analysé. Pourtant, l'exploitation de ce disque semble loin d'être finie.

"Un automne studieux en perspective"

Dans une interview accordée au millième numéro français de Vogue, Christine and the Queens révèle qu'elle va avoir un « automne studieux en perspective ». Et celui sera marqué par la sortie de l'album de Charli XCX, avec qui elle a collaboré sur le titre "Gone", mais aussi par l'enregistrement « de nouvelles musiques, pour ajouter un épilogue à mon dernier album ». Faut-il comprendre là que la chanteuse va proposer une réédition de son deuxième album ? Tout porte à le croire avec ce terme d'épilogue, déjà emprunté par Orelsan pour la réédition de son disque "La fête est finie". Malgré une édition américaine de "Chaleur humaine" en 2015, Christine and the Queens n'avait pas offert une ressortie à son premier disque écoulé à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde.

Il y a quelques semaines, Chris avait déclaré qu'elle travaillait déjà sur un troisième album, qui sera tout autant une prise de risques. « Naturellement, j'ai un rapport au danger et au risque, quand j'écris. C'est d'abord moi qui ait envie d'aller ailleurs. Quand j'ai écrit le deuxième album, j'ai bien vu que je mettais en danger des choses, que je ne restais pas sur ce qui marchait » déclarait celle qui avoue avoir été approchée par le rappeur Nekfeu : « Il était peut-être question que je lui écrive quelque chose et que je produise ». A suivre !