Carla Bruni

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Le magazine L'Express donne du grain à moudre aux détracteurs de Nicolas Sarkozy. Dans un article publié ce matin, nos confrères affirment que la chanteuse Carla Bruni, la femme de l'ancien président de la République, n'est pas tout à fait d'accord avec ses propos concernant le mariage pour tous. C'est en tout cas ce qu'il faut comprendre à la lecture de quelques mots bien choisis et qui pourraient mettre le feu aux poudres au 238 rue de Vaugirard, au siège de l'UMP. « Carla Bruni-Sarkozy ne devrait pas s'exprimer publiquement sur le sujet pour ne pas gêner son époux, tout juste élu président de l'UMP. Mais elle demeure partisane du mariage pour tous » rapportent nos confrères, d'après des propos de Carla Bruni à ses proches.

Des confidences qui pourraient froisser Nicolas Sarkozy

Ces déclarations privées tombent au mauvais moment pour Nicolas Sarkozy, qui s'est très récemment prononcé pour l'abrogation de la loi Taubira qui ouvrait en 2013 le droit au mariage et à l'adoption pour les couples de même sexe. Autre point de discorde entre Nicolas Sarkozy et l'interprète de "Quelqu'un m'a dit" : la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA). « Nous ne pouvons pas accepter la GPA pour les couples hétérosexuels et homosexuels » a clairement dit l'ancien président de la République lors d'un meeting à Vélizy, le 6 octobre dernier (RTL). Au Figaro Magazine, il avait même affirmé qu'il « faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles ». De son côté, Carla Bruni serait pourtant « en faveur de la gestation pour autrui ».

Nos confrères de L'Express rapportent également que ce différend pourrait trouver son origine dans l'histoire singulière de la chanteuse. Sur le site du magazine, on apprend que l'ex-Première dame a rencontré son père biologique « très tardivement », « sans en tenir rancune ni à ce dernier, Maurizio Remmert, ni à celui qui l'a élevée, Alberto Bruni Tedeschi ». Elle en aurait d'ailleurs « tiré pour conclusion que filiation et procréation n'étaient pas forcément liées ».