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Paradise Papers : Bono (U2) "écoeuré" d'être éclaboussé par le scandale

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
La vaste enquête des "Paradise Papers" fait les gros titres de la presse mondiale. Après Lewis Hamilton ou Shakira, c'est Bono qui est à son tour accusé d'avoir participé à des fraudes fiscales. "Écoeuré" par ces révélations, le chanteur de U2 a néanmoins salué le travail des journalistes.
Crédits photo : Bestimage
C'est un travail minutieux et colossal réalisé par 400 journalistes issus de 67 pays. Le scandale des "Paradise Papers" s'étale depuis plusieurs jours en Une des journaux du monde entier, et sa nature comme son ampleur suscite l'indignation. S'appuyant sur une fuite de documents transmis au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung par une source anonyme en 2016, cette nouvelle enquête pointe du doigt les astucieux montages financiers réalisés par les multinationales et les grandes fortunes mondiales dans les paradis fiscaux. Après Apple, Nike ou le champion de Formule 1 Lewis Hamilton, Shakira a été épinglée pour avoir supposément dissimulé 31 millions d'euros de droits d'auteurs au Luxembourg et à Malte depuis 2007. Et ce n'est pas la seule star de la musique a être éclaboussée par l'affaire : Bono vient à son tour d'être pris dans ses filets.

"Je prends cette affaire très au sérieux"


Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses 96 médias partenaires, dont Le Monde, révèle que le chanteur de U2 aurait participé à des techniques d'optimisation fiscale illégales en Lituanie en investissant via des sociétés-écrans dans un centre commercial situé à Utena, dans le nord-est du pays. Des révélations embarrassantes auxquelles Bono s'est empressé de réagir... en félicitant le travail des journalistes. « Je serais extrêmement écoeuré si (…) mon nom était associé de près ou de loin à quoi que ce soit qui ne soit pas exemplaire. Ceux qui gèrent la société m'ont assuré qu'elle suivait la législation fiscale. Mais si ce n'était pas le cas, je voudrais le savoir tout autant que le fisc. Donc je salue le contrôle qu'il s'apprête à entreprendre. Je prends cette affaire très au sérieux » a-t-il fait savoir dans un communiqué officiel transmis à la presse britannique.

Pour sa défense, Le Monde rappelle que les différents acteurs du dossier affirment que Bono n'était qu'un investisseur « minoritaire et passif » dans ce centre commercial, et qu'il y aurait investi ses économies sans être décisionnaire. « J'ai milité pour que les propriétaires de sociétés offshore soient rendus publics. (…) Nous ne devrions pas avoir besoin de fuites pour comprendre ce qu'il se passe, ni où cela se passe. Il devrait y avoir des registres publics pour que la presse et le public puissent voir ce que les gouvernements, comme Guernesey, savent déjà » a conclu le rockeur. En 2006, U2 avait été pointé du doigt pour avoir profité du régime d'imposition avantageux du Pays-Bas en y déplaçant ses sociétés.


Toute l'actualité de U2 sur leur site internet officiel et leur page Facebook.

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