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lundi 29 juillet 2013 16:10
Muse a payé des pots-de-vin pour assurer certains concerts du "Unsustainable Tour"
Au lendemain de sa tournée des stades européens, Muse se laisse aller à quelques confidences en coulisses. Dans un tabloïd anglais, le chanteur Matthew Bellamy révèle que le groupe a été contraint de verser des pots-de-vin pour avoir le droit d'utiliser ses spectaculaires effets visuels et pyrotechniques.
Crédits photo : Abaca
Les albums s'enchaînent et le succès ne se dément pas pour Muse. Le trio britannique, qui fêtera ses 20 ans l'an prochain, a confirmé - si besoin en était - son statut de groupe incontournable de la sphère rock internationale avec la sortie de son sixième album studio "The 2nd Law" l'an dernier. Classé n°1 dans 14 pays dès sa première semaine d'exploitation, le disque a quelque peu dérouté les fans de Muse en empruntant le chemin d'un son plus expérimental, insufflant des éléments électroniques de dupstep voire du heavy metal entre ses lignes de basse et ses riffs de guitare. Mais fort de ses singles "Survival", hymne officiel des JO de Londres, et "Madness", le successeur de "The Resistance" s'est écoulé comme des petits pains, avoisinant les 400.000 exemplaires sur le sol français. Réputés pour leurs talents de scène, les Britanniques ont accompagné ce triomphe d'une gigantesque tournée de 120 dates aux quatre coins du globe. Et puisque Muse ne fait jamais les choses à moitié, c'est un extravagant show, truffé d'effets visuels et pyrotechniques, que le public s'est vu proposer. Décor psychédélique, robot géant, performances d'acteurs, nuages de feu, pluie de faux billets à l'effigie du groupe, danseuses acrobatiques... Les moyens déployés pour marquer les esprits des spectateurs sont colossaux ! "Partout où on va, il y a des problèmes"Aussi grandiose soit-il, ce spectacle n'a pourtant pas fait que des heureux. Interrogé par le quotidien The Sun, Matt Bellamy a révélé quelques informations sur les coulisses de cette maxi-tournée et notamment de son segment estival en Europe, baptisé "The Unsustainable Tour". « Partout où on va, il y a des problèmes. Nous avons une armée d'experts comptables et d'avocats qui débattent en permanence avec toutes sortes d'autorités, de comités locaux et de promoteurs » révèle le chanteur. Il faut dire que le lourd matériel nécessaire à pareil show a causé quelques soucis de logistique. « A Rome [ndlr : le 6 juillet dernier], nous avons dû payer des pots-de-vin de milliers d'euros à des personnes juste pour avoir le droit d'allumer nos flammes géantes ! On a dû donner un coup de fil à l'ambassade britannique, s'entretenir avec des hauts responsables... Si l'on veut se permettre de faire ce genre de choses, c'est un gros challenge. Cela coûte horriblement cher » explique-t-il. Se priver des effets pyrotechniques aurait été d'autant plus dommageable que le concert au Stade Olympique de la capitale italienne est celui qui a été retenu pour figurer sur le DVD live bientôt commercialisé. Les deux dates françaises du 21 et 22 juin au Stade de France ont quant à elle servi pour le clip du morceau "Unsustainable", réalisé à partir des vidéos de fans. Visionnez le clip live "Unsustainable" de Muse : La frilosité des autorités italiennes fait écho à la cacophonie qui a entouré le concert donné par le groupe à Coventry, en mai dernier. Pour l'inauguration de sa tournée des stades, Muse a enflammé l'enceinte du Ricoh Arena... à tel point que les habitants des alentours ont cru que leur stade était en proie à un terrible incendie ! Le trio s'était alors fendu d'un message sur Twitter pour clarifier la situation et rassurer les inquiets. Des anecdotes plutôt désagréables qui n'ont pas guéri Muse du virus de la scène. Après un petit break de deux semaines, la formation s'envolera le 10 août pour quelques dates en Asie avant de reprendre un bain de foule américain. Increvable !
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