M. Pokora

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Il n'y a pas que les écoliers qui font leur rentrée des classes en ce début septembre. M. Pokora est lui aussi prêt à écrire une nouvelle page avec la sortie de son nouveau single "Qui on est", disponible depuis mardi. « En tant que père de famille pour la première fois, c'était important pour moi d'arriver avec quelque chose qui me ressemble et qui ressemble à ma vie de papa aujourd'hui. C'est un peu une ode à l'acceptation de soi. Soyons heureux de ce qu'on a, qui on est, sans pour autant s'empêcher de rêver, d'avoir des objectifs à atteindre » décrypte le chanteur au micro de Steven Bellery dans RTL Soir, heureux de faire passer, à travers ce qu'il considère comme « l'une des plus grandes ballades de [sa] carrière », un « message d'espoir ». « Ce n'est pas une fatalité en soi de partir avec moins de cartes qu'un autre. C'est juste un autre chemin à emprunter » philosophe-t-il, espérant que son optimisme soit perçu par le grand nombre.

Une nouvelle chanson pour ses enfants

Ce nouveau titre, confectionné avec Nazim, Julien Comblat et Robin Perret, prépare le terrain pour l'album "Epicentre", prévu le 4 novembre et qui renfermera une chanson dédiée à ses deux fils. « Il y a une chanson pour mes enfants, qui s'appelle "Avant vous". C'est une ballade acoustique » annonce-t-il en avant-première sur Chérie FM, lui qui prévoit de transposer ses nouvelles compositions mais aussi ses plus grands succès sur scène, avec une grande tournée qui démarrera par un concert à Paris La Défense Arena le 10 juin 2023. « Il y aura 14-15 danseurs en plus des musiciens, une scène au coeur du public. On va revenir sur 20 ans de carrière donc on va faire beaucoup de place aux anciens titres aussi et ceux du nouvel album. J'ai envie de passer beaucoup de temps au milieu de gens, tout en proposant un vrai show pyrotechnique » assure l'interprète de "Si on disait", plein d'ambition.

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Alors que son dernier album "Pyramide" a rencontré un franc succès avec plus de 300.000 ventes au compteur, M. Pokora se dit fier de son parcours, qu'il considère avec tendresse et nostalgie. « J'ai bousculé le destin très jeune en allant participer à un concours de chant, "Popstars", en trafiquant ma carte d'identité parce que je n'avais pas l'âge requis. J'ai su provoquer ma chance. Si je n'avais pas provoqué le destin, cette chance, peut-être qu'elle ne m'aurait jamais souri » estime-t-il sur RTL. Ces 20 années sous le feu des projecteurs ? M. Pokora ne les a pas vues défiler ! « Je réalise quand je regarde des images à mes débuts. J'ai conscience de la chance que j'ai de pouvoir, 20 ans après mes débuts, n'avoir que 37 ans ! Et de toujours avoir la chance de pouvoir remplir les plus grandes salles de France. C'est un bonheur et j'ai envie d'en profiter avec mon public, d'essayer de leur rendre et de célébrer tout ce qu'ils m'ont donné depuis 20 ans » assure le chanteur.

Regardez le clip "Qui on est" de M. Pokora :

"C'est un métier qui demande beaucoup"

Pour M. Pokora, « c'est une chance aussi d'avoir pu grandir sous les yeux du public » : « Ça crée un lien. Il y a ces échanges de regard dans la rue et cette bienveillance, comme si je faisais partie un peu de la famille. 20 ans, ce n'est pas si commun que ça. J'ai aussi conscience de tous les sacrifices et de tout le travail que ça a nécessité depuis toutes ces années. C'est beaucoup de temps donné aux autres et très peu pour soi ». Derrière le stress et les paillettes, l'artiste tient à parler publiquement du poids de la pression et de l'impact de la notoriété sur sa vie privée. « On est constamment filmé, photographié... Ça fait partie des choses qu'il faut accepter, ça vient avec le package » confie le musicien, qui relate une après-midi de baignade en famille écourtée, au cours de l'été dernier, parce qu'il était photographié par les passants sur la plage avec ses enfants. « C'est un métier qui demande beaucoup psychologiquement et qui est très dur » prévient-il : « Il y a beaucoup d'artistes qui pètent des plombs. Il faut comprendre aussi qu'il y a tous ces petits détails, ces choses-là, auxquels les gens ne pensent pas forcément ».