Accueil > Actualité > C'est dit ! > Actualité de M. Pokora > "J'ai vendu mon appartement" : M. Pokora revient sur l'échec de son album en anglais

"J'ai vendu mon appartement" : M. Pokora revient sur l'échec de son album en anglais

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Dans le podcast "Canapé six places" de Léna Situations, M. Pokora est revenu sur "l'échec commercial" de son album en anglais, "MP3", enregistré avec Timbaland et sorti en 2008. Une période compliquée pour le jeune artiste qui a vu le milieu lui tourner le dos : "Après cette claque, il n'y a personne pour te tendre la main".
Crédits photo : Bestimage
M. Pokora célèbre ses 20 ans de carrière avec sa dernière tournée "Epicentre Tour", durant laquelle il interprète chaque soir tous ses plus gros tubes comme "Les planètes", "Pas sans toi", "Elle me contrôle" ou "Tombé",. Pour l'occasion, le chanteur est revenu sur son riche parcours dans le podcast "Canapé six places", animé par Léna Situations sur Spotify. En répondant aux critiques d'Aya Nakamura, l'interprète de "Si on disait" a donné sa vision d'une carrière et du succès : « Ce sont les jeunes carrières qui font des tubes sur chaque album. (...) Après, c'est à toi de fidéliser cette fanbase et de la garder à vie. Tes gros hits, ils sont sur la première partie de ta carrière. Après, il faut être assez bon sur scène et avoir un répertoire assez riche pour que les gens viennent. Il faut arrêter de comparer les anciens et la nouvelle génération ».

Le player Dailymotion est en train de se charger...


"La tournée ne remplit pas"


Au passage, M. Pokora a accepté de revenir sur un élément important de sa carrière : l'échec en France de son album "MP3" (2008), enregistré aux Etats-Unis, produit par Timbaland et chanté en anglais. Une consécration pour l'artiste mais qui se solde par une déception en terme de ventes : seulement 85.000 copies vendues contre plus de 200.000 pour le précédent "Player" (2006). Il concède aujourd'hui que ce fut « un échec commercial » mais pas artistique : « Je fais peut-être le meilleur album de ma carrière ». S'entourant de hitmakers comme Ryan Leslie ou Timbaland, qui cartonne alors avec Nelly Furtado ou Justin Timberlake, M. Pokora rêve en grand et sort les singles "Dangerous", "Catch Me if You Can" ou "They Talk Sh#t About Me", mais l'accueil ne prend pas. « A ce moment-là, mon album ne marche pas assez et la tournée ne remplit pas, j'anticipe et je me dis : "Je vais éviter de garder le même train de vie". (...) Quand tout s'arrête, il faut continuer de payer les factures et les taxes. Je préfère avoir un peu de sous de côté pour pouvoir rebondir donc je vends mon appartement et ma voiture » explique M. Pokora, assurant avoir pris « la bonne décision » : « Ça m'a évité pendant un an et demi d'être en galère ».

A LIRE - M. Pokora ému aux larmes : Christina Milian lui chante la chanson de leur rencontre !

Et cette période difficile, M. Pokora l'assume car elle a été riche en enseignements. « Je n'ai pas de honte à le dire et je n'ai pas eu de honte à le faire. Il faut ravaler son égo et être réaliste » confie le chanteur, qui accepte alors de « repartir en bas » après le carton de ses premiers albums solo "M. Pokora" et "Player" : « Juste avant, je suis quand même le nouveau petit phénomène, j'ai gagné toutes les récompenses, les disques d'or et de platine, je remplis toutes les salles (Olympia, Zénith, Bercy). Tu prends une claque ! ». D'autant, qu'« après cette claque, il n'y a personne pour te tendre la main » souligne-t-il.

"Je dois repartir à zéro"


« Je dois repartir à zéro malgré ce que j'ai déjà fait pendant cinq-six ans auparavant. Des émissions qui faisaient des pieds et des mains pour m'avoir un et demi avant cet album-là, c'étaient nous qui appelions mais il n'y avait pas de place pour nous » se souvient M. Pokora, qui a donc fait un constat très clair : « Il ne faut jamais mettre trop de coeur dans les relations professionnelles. Le travail c'est le travail. A ce moment-là, tu dois accepter de te remettre en question car ce n'est pas que la faute des autres ». Pour lui, son « ambition a été prise pour de la prétention » : « A l'époque, on n'avait pas les réseaux sociaux. (...) Si j'avais eu Twitter ou autres, la communication aurait été différente autour de mon album, j'aurais pu communiquer sur les succès que j'ai eu à l'étranger ». Car M. Pokora voyage beaucoup avec ce disque en anglais, du Mexique à la Pologne, en passant par la Finlande, l'Allemagne et la Suède. Un an et demi plus tard, il rebondira avec "Juste une photo de toi" et le succès qu'on lui connaît depuis !

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter