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Katy Perry : son label répond aux accusations après son clip polémique

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Entaché de divers polémiques, le retour de Katy Perry avec "Lifetimes" prend un tournant judiciaire. Accusée d'avoir dégradé une zone protégée des îles Baléares pour tourner son nouveau clip, la star s'explique par l'intermédiaire de sa maison de disques.
Crédits photo : Abaca
Katy Perry espère regagner le coeur du public avec son nouvel album "143", dont le titre énigmatique renferme un message caché. Hélas pour la popstar américaine, ce retour, censé faire oublier l'échec commercial de "Smile" en 2020, ne se déroule pas aussi bien qu'espéré. Le premier single "Woman's World", en partie produit par Dr. Luke, l'homme que Kesha accuse d'agressions sexuelles, a été descendu par la critique et a réalisé des performances décevantes en France comme à l'international. Pour inverser la donne, la chanteuse a rapidement enchaîné le single "Lifetimes", plus dance et donc parfait pour l'été. Mais là encore, les chiffres sont implacables et même plus faibles qu'avec "Woman's World". La faute à deux énormes polémiques qui court-circuitent son exploitation...

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"Nous avons respecté toutes les réglementations"


Avec sa mélodie tout droit sortie des années 90, "Lifetimes" serait un plagiat selon l'artiste Zee Machine, qui pointe du doigt des similitudes rythmiques entre le morceau électro-pop et sa propre chanson "Motions", partagée avec Dave Audé et sortie en 2022. De plus, le tournage du clip de "Lifetimes" fait l'objet d'une enquête de la part des autorités espagnoles. En cause ? Une séquence où Katy Perry se déhanche sur les dunes S'Espalmador à Ibiza, un site protégé du parc naturel de Ses Salines. « En aucun cas la société de production n'a demandé l'autorisation du ministère régional pour réaliser le tournage » indique un communiqué du ministère espagnol de l'agriculture, de la pêche et de l'environnement, qui confirme que « des mesures d'enquête préliminaire ont été ouvertes ». Des accusations auxquelles la maison de disques de Katy Perry a décidé de répondre, pour plaider sa bonne foi.



« La société de production vidéo locale nous a assuré que tous les permis nécessaires pour la vidéo avaient été obtenus » assure un représentant de Capital Records contacté par The Independent. Or, après vérification, « nous avons appris depuis qu'un permis était en cours d'émission, bien que nous ayons reçu l'autorisation verbale d'aller de l'avant » est-il précisé au journal anglais. Ce feu vert aurait été donné aux équipes de Katy Perry la veille du tournage, qui s'est déroulé le 27 juillet : « Nous avons respecté toutes les réglementations associées au tournage dans cette zone et avons le plus grand respect pour ce lieu et les fonctionnaires chargés de le protéger ». Reste à savoir si ces explications sauront convaincre les autorités espagnoles de ne pas engager des poursuites judiciaires.

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