Juliette Gréco

Crédits photo : ABACA
Après que France 3 a déjà rendu hommage à Renaud et Céline Dion cette année, la deuxième chaîne annonce la diffusion d'un documentaire inédit consacré à Juliette Gréco. Intitulé "Une femme libre", le programme réalisé par Valérie Inizian et Jérôme Bréhier sera diffusé le 30 décembre à 23h20 et fera donc suite à "J'me présente, j'm'appelle Daniel" (Daniel Balavoine, ndlr), sur France 3 en première partie de soirée.

Juliette Gréco a accepté d'y participer et répond aux questions de Stéphane Bern, à propos de sa jeunesse et de son exil à Paris après la Seconde guerre mondiale qui l'a séparée d'une partie de sa famille enfermée dans les camps. L'artiste de 88 ans revient notamment sur sa relation complexe avec sa mère, engagée dans la Résistance. « Elle était faite pour l'armée, pour le combat, pour l'héroïsme, sans savoir que les mères de famille, elles, sont héroïques aussi. C'est une mère absente » dit-elle, évoquant par ailleurs les nombreux auteurs qui se sont bousculés pour lui écrire des chansons.

"Je ne m'attendais à rien"

Muse de Jacques Brel, Serge Gainsbourg et Léo Ferré, elle a notamment chanté "Déshabillez-moi", titre culte de son répertoire qui l'amuse particulièrement aujourd'hui. « Je trouve ça marrant et qui plus est, ça me donne l'impression à moi, d'être tranquillement impudique » dit-elle avec humour, dans les premiers extraits de ce documentaire fraîchement dévoilés. « C'est peut-être parce que je ne m'attendais à rien que tant de choses me sont arrivées » commence-t-elle, pour introduire son incroyable destin. Juliette Gréco a aussi croisé le chemin du champion automobile Jean-Pierre Wimille, du comédien Philippe Lemaire, du Jazzman Miles Davis, du producteur américain Darryl Zanuck, de l'acteur Michel Piccoli et de Gérard Jouannest, qui l'accompagne sur scène depuis 47 ans. Autant de figures qui ont contribué à façonner une personnalité atypique.

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Toujours sur les routes, Juliette Gréco a d'ailleurs confirmé que cette tournée baptisée "Merci" serait la dernière, parce qu'« il faut savoir s'arrêter par politesse » disait-elle au micro de RTL au mois de janvier. Plusieurs représentations auront lieu à l'étranger, à l'instar de Tel Aviv, Montréal et Milan. Mais la plupart sont programmées en France et occuperont l'artiste jusqu'à l'automne 2016.