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mardi 16 mars 2010 0:00

Julie Zenatti en interview

Julie Zenatti revient avec un cinquième album intitulé "Plus De Diva". Dans un écrin musical oscillant entre la pop et la musique classique, la chanteuse incarne une Diva moderne et épique, servie par des textes d'une poésie ciselée. Cet opus permet à Julie Zenatti d'explorer toute la richesse et la variété de sa voix, considérée ici comme un instrument à part entière et devenant la clef de voûte d'un projet aussi audacieux que réussi. De la préparation de "Plus De Diva" à la future tournée en passant par ses dix ans de carrière et ses récents projets, l'artiste se livre en toute franchise. Interview.
Bonjour Julie, comment as-tu eu l’idée de cet album "Plus De Diva" (Nikolas Lenoir, journaliste) ?
Julie Zenatti : C’est au départ une envie de chanter sans avoir forcément l’envie d’écrire ou de composer. Je n’avais pas non plus d’idée précise de la direction artistique que je voulais donner à ce disque. Cet album est le fruit de belles rencontres. J’ai ainsi croisé la route de manière non professionnelle de Frédéric Château. Nous avons parlé musique et quelques semaines plus tard, nous nous sommes revus et il m’a fait écouter "L’Herbe Tendre". J’ai eu l’envie de collaborer avec lui. J’ai voulu travailler de façon différente et me réinventer en quelque sorte.

Dans "Appelez-moi Maria", tu sembles nostalgique des Divas et du fait qu’elles aient disparu. Quel regard portes-tu sur ce constat ?
Cette chanson est pour moi un vrai hommage à Maria Callas et aux divas en général. L’album s’appelle "Plus De Diva" dans le sens où la Diva comme je l’imagine n’existe plus. Maria Callas a été la dernière vraie Diva et elle l'était d’ailleurs dans toute sa splendeur. Ce mot est devenu galvaudé. Diva sous-entend désormais des femmes capricieuses ou des artistes embêtantes alors que dans son sens initial, le mot Diva implique une part de don, de rêve, de liberté et de passion. Il ne faut pas oublier ce véritable sens.

Découvrez le teaser d'"Appelez-moi Maria" :



Pour les gens qui découvrent l’album avec ce titre, ils peuvent être surpris car il n’est pas tout à fait à l’image du disque.
Il y a quand même "L’Herbe Tendre", "Une Tête à deux Places", "Venise" et "Ma Douleur" par exemples. Ces chansons ont des bases classiques même si bien sûr, "Appelez-moi Maria" reste un titre très particulier. Je n’aurais pas pu vocalement ne faire que des titres comme celui-ci. J’ai fait des choses que je peux ensuite refaire sur scène.

Dés le début de ta carrière, tu as eu des collaborations parfois surprenantes. Passi a collaboré à ton premier album avec le titre "Le Couloir de la Vie" et Akhenaton a écrit et composé "Si le Temps me le permettait" sur l’opus "La Boîte de Pandore". Est-ce dès le départ une volonté de te détacher d’un statut de chanteuse à voix ?
Il est vrai que cela fait des collaborations étonnantes.
Je suis très fière d’être une chanteuse à voix. En France, on nous appelle plus les chanteuses qui crient que les chanteuses tout court et c’est dommage. Je suis également fière d’être une chanteuse de variété car variété implique le fait de se confronter à d’autres univers et de mélanger les genres. J’ai toujours écouté du rap, du hip-hop, du RNB et c’est ma première culture musicale. J’ai réussi à fédérer des gens autour de moi afin qu’ils acceptent d’apporter leur écriture à mon style. Il est vrai que cela fait des collaborations étonnantes mais ce n’est pas une volonté de casser quoi que ce soit, ce sont simplement des envies.



Est-ce que ces expériences et ces collaborations sont également une façon de te démarquer d’autres chanteuses à voix mais qui prennent moins de risques, à part celui de se répéter sur certains albums ?
J’ai évidemment conscience qu’il y a un véritable désamour des chanteuses à voix. Je le vis au même titre que mes consœurs. Cet album n’a pas été fait dans ce sens car j’essaie juste de ne pas aller sur des chemins que j’ai déjà empruntés. Ce n’est pas une volonté consciente de me démarquer, c’est simplement l’envie de faire des choses qui me ressemblent le plus possible.

Est-ce que le fait d’assumer toutes ces influences musicales, d’en faire part dans tes albums te permet aujourd’hui de travailler pleinement tes capacités comme c’est le cas dans "Plus de Diva" ?
Le public sait que je suis une chanteuse de variété mais il reste assez difficile de me définir. Au fur et à mesure des albums, je fais des choses différentes car j’en ai tout simplement envie. À chaque fois, j’ai certainement assumé un peu plus cette part de chanteuse à voix. Dans "Plus De Diva", je ne pouvais pas faire plus que de l’assumer de cette façon.

Découvrez le teaser de "Venise 2037" :



L’album est sorti en digital le 8 mars. Il est rentré directement en tête des ventes des sites de téléchargement légal. Quelle est ta réaction ?
C’est très virtuel pour moi mais j’en suis vraiment contente. Cela fait du bien de constater qu’il y a des gens curieux et qui se disent qu’une artiste comme moi peut se renouveler et se réinventer. Ils ont visiblement eu la curiosité d’aller écouter les chansons puis l’envie de les avoir chez eux.

As-tu une pression plus importante pour la sortie physique ?
La sortie d'un album est quelque chose de très angoissant.
Oui mais de toute manière, la sortie d’un album est quelque chose de très angoissant. Ce sont deux ans et demi de travail que les gens vont juger très vite. Ils vont vite dire si cela va marcher ou pas alors que certains albums démarrent doucement puis se réveillent ensuite comme il y en a d'autres qui commencent très fort et qui s’étiolent aussi vite. C’est plus le retour des gens et de la critique qui est une certaine forme de pression. J’essaie quand même de relativiser cela car je suis très contente et fière des gens qui ont travaillé sur cet album. Ils y ont mis tout ce qu’ils savent faire et cela du mieux possible. Pour eux et pour moi, j’espère que cela se passera bien.

J’ai l’impression que tes trois premiers albums sont dans une certaine continuité parallèle à ton évolution en tant que femme, en tant qu'artiste et que "La Boîte de Pandore" et "Plus de Diva" sont chacun des parenthèses avec un concept particulier. Est-ce que tu les as pensés dans ce sens ?
Je ne fais pas de concept, je fais de la musique et cela est aussi déterminé par les rencontres. Au fur et à mesure que ma carrière avance, je croise de plus en plus de monde et cela me donne donc de plus en plus d’envies. J’avais fait le duo avec Passi dans le premier et ensuite, j’ai continué à avoir des collaborations atypiques. On ne s’attendait pas trop à ce qu’Axel Bauer et Maxime Leforestier par exemples collaborent avec moi. "La Boîte de Pandore" était la conclusion des trois premiers albums. Ce disque a été le bilan de huit années de recherches et d’identité pour finalement arriver à ce que j’aurais voulu faire comme tout premier album. Avec ce cinquième album "Plus de Diva", je pars sur un nouveau cycle. Je ne suis plus à la recherche d’une identité.

Tu n’as ni écrit, ni composé pour ce disque. Était-ce est un choix particulier ?
Quand on écrit pour soi, on est beaucoup dans le sentiment, l’égocentrisme même parfois et c’est difficile à un moment d’oser des choses. Il y a plus de barrières et ce n’est pas toujours évident de les franchir. J’avais envie de poésie et pour en avoir, il faut de vrais auteurs. Il ne faut pas juste des gens qui racontent leur vie. "L’Herbe Tendre", "Venise"… sont de vrais poèmes tout comme auteur est un vrai métier. Je pense notamment à Pierre-Yves Lebert et Iza Loris. J’avais besoin de gens qui aient une culture des mots et des histoires, qui soit très différente et très nourrie pour me nourrir moi en tant qu’artiste.

Découvrez le teaser de "Diva Rouge" :



Comme cet album est écrit et composé par plusieurs auteurs et compositeurs, j’y voyais un peu la métaphore de la Diva au sens initial du terme qui se fait habiller sur-mesure.
J'avais un peu l'envie d'être une muse.
Ce n’est pas faux. Sans aucune prétention, quand on a commencé à travailler l’album, j’avais un peu l’envie d’être une muse. Je me suis assise et j’ai attendu que l’on m’imagine, que l’on m’invente, que l’on me fasse des chansons... J’ai aimé cela car j’ai été surprise de voir comment les auteurs, les compositeurs me voyaient et surprise aussi par le fait que j’y ai pris beaucoup de plaisir.

Dans les remerciements de l’album, tu commences par "Un album c’est comme un nouveau tableau que l’on peint… on mélange des couleurs comme on mélange les envies, les rêves et les fantasmes avec la réalité… des notes qu’on laisse courir sur un piano comme un pinceau sur la toile…" Quel regard portes-tu sur le tableau fini et les couleurs dont tu t’es parée pour ce disque ?
J'en suis très heureuse. (Sourire) Je ne sais pas si je peux dire cela mais j’ai l’impression que c’est l’album le plus abouti de tout ce que j’ai fait. Il n’y a aucun compromis. J’ai des chansons qui font cinq minutes cinquante, je ne souris pas sur la pochette, j’ai des textes un peu érotiques, des textes plus durs, des textes plus réalistes… Je crois que j’ai pensé ce disque comme une seule histoire et non pas comme des chansons séparées. De la première note jusqu’à la pochette en elle-même, cela me semble très cohérent. Je ne suis plus schizophrène comme j’ai pu l’être sur les autres albums. Même ma voix est assez égale sur toutes les chansons et c’est aussi la force des gens qui ont travaillé avec moi sur ce disque.

Dans l’album précédent "La Boîte de Pandore", tu chantais "Julie ose" et par rapport à l’évolution dont nous parlions, on peut dire que Julie se lâche dans ce disque. Je pense notamment à "Ma Douleur", "Entre l’Amour et le Confort" et "Comme une Geisha". Tu chantes désormais des textes assez éloignés de "Si je m’en sors" par exemple.
(Rires) J’avais 17 ans à l’époque. Je n’aurais probablement pas chanté ces textes en effet mais cependant, j’interprétais "La Monture" dans Notre Dame-de-Paris donc finalement pourquoi pas. Je pense que je n’aurais pas eu l’idée de ces textes mais si on me les avait proposés, j’aurais peut-être eu envie de les interpréter. Par contre, je ne sais pas si j’aurais vraiment franchi le pas.

Découvrez le teaser de "Ma Douleur" :



Par rapport à l’évolution vocale et le fait que tu l’assumes pleinement, on a le sentiment sur cet album que ta voix est un instrument central intégré à l’ensemble. Est-ce que tu l'as travaillée dans ce sens ?
C’est surtout le compositeur qui a voulu travailler ma voix comme un instrument. Il avait cette envie et a travaillé chaque note pour que cela convienne à ma voix et à ma tessiture. Cela relève là encore de la métaphore du costume fait sur-mesure.

Dans "Ma Douleur", tu chantes sur un texte de Pierre-Yves Lebert "Le bonheur est à tout le monde, ma douleur m’appartient". Quel est justement ton rapport au bonheur ?
Je suis curieuse et je m’étonne beaucoup. C'est une vraie source de bonheur.
Je le vois comme quelque chose de très égoïste et dont on ne se sert pas forcément au quotidien. C’est toujours plus facile de parler et de se servir de sa douleur pour donner l’impression d’être consistant, intéressant ou intéressé. Je ne suis pas forcément quelqu’un de joyeux au départ mais je suis curieuse et je m’étonne beaucoup. C'est est une vraie source de bonheur.

L’Amour est présent sur ce disque et c’est certainement le fil conducteur de tes cinq albums. Dans le titre "Entre l’amour et le confort", tu chantes "Je nous veux fragiles, marchant sur un fil." Est-ce que ton évolution en tant qu’artiste t’a conforté dans cette vision des sentiments ?
Le couple est pour moi une entité fragile. On a l’impression que dès que l’on se passe une bague au doigt, tout est réglé et qu’aucune épreuve ne pourra rompre les vœux. Du moment où l’on est deux, c’est un travail difficile car il faut se nourrir soi, l’autre et le couple. C’est une notion de vases communicants qui peut vite se déséquilibrer. L’image du fil et du funambule me semble donc assez juste. La vie à deux et l’Amour sont très fragiles. Il ne faut jamais considérer les choses comme acquises.



Tes chansons accompagnent le public et on peut parfois se retrouver dans ces textes. Je pense notamment aux albums "Dans les Yeux d’un Autre" et "Comme Vous". Comment ressens-tu le fait que le public se reconnaisse dans tes mots et tes chansons.
J'aime que des gens se reconnaissent dans ce que je fais.
Cela me fait très plaisir et cela me touche. C’est d’ailleurs pour cela que je fais de la musique. J’aime chanter bien sûr mais j’aime aussi que des gens se reconnaissent dans ce que je fais, c’est même essentiel pour moi. Je ne fais pas de la musique pour chanter dans ma salle de bains. Je ne pense pas à cela quand j’écris mais j’essaie en tout cas de vivre dans une réalité qui fait que le public peut se reconnaître dans ce que je chante. C’est mon plus beau cadeau.

En se concentrant sur les textes de tes chansons, ils sont particulièrement précis et ciselés même. Quelle importance accordes-tu à cette partie des chansons ?
J’adore les mots. Je lis beaucoup le dictionnaire d’ailleurs. Il me semble que j’ai une culture de la phrase, qui est déjà très musicale de part le fait que je chante. Il est aussi important d’avoir des mots qui sonnent et que l’on a pas forcément l’habitude d’entendre. Au départ, je travaille plus en me disant que j’aime tel mot et que j’aimerais l’avoir dans une chanson. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé pour le titre "Comme une Geisha". J’aimais ce mot, cette image et j’ai dit à Pascale Schembri que je voulais une chanson avec ce mot.

Tu ne lui as pas donné le mot le plus évident à placer.
(Rires) Oui, je le reconnais. Cela n’a pas été facile.

Découvrez le teaser de "Comme une Geisha" :



Parlons de "Sweden Syndrome". Cette chanson semble avoir plusieurs sens que je laisse le soin au public de découvrir en écoutant l’album. Peux-tu cependant nous éclairer sur ce titre aussi fort que particulier ?
J’aime quand les gens peuvent laisser libre cours à leur imagination. La vraie histoire et le vrai fond de cette chanson est un fait divers. Je ne l’évoquerai pas afin de ne pas briser l’imagination du public qui peut justement la considérer comme un voyage. Il y a deux phrases à la fin et qui sont des indicateurs. : "Chantilly n’est pas beau à voir Ici, les taxis roulent sans gyrophare."

Sur cet album, on retrouve très souvent plusieurs niveaux de lecture dans les textes. Était-ce une volonté initiale de ta part ?
Derrière chaque chanson, il y a un fond plutôt poignant.
J’ai voulu qu’il y ait de la poésie à la première lecture et une envie de voyage et une invitation à la première écoute. Si on creuse derrière chaque chanson, il y a un fond plutôt poignant, voir même violent parfois.

En écoutant "Une Tête à deux Places", tu évoques pour plusieurs raisons le fait d’avoir plusieurs visions sur les choses, sa propre vie... Est-ce que l’on peut y voir un parallèle avec l’artiste que tu es, partagée entre plusieurs univers ?
Cette image correspond en effet à ma personnalité et à mes envies artistiques. Je ne suis absolument pas figée. J’essaie toujours de renouveler mes envies et de les suivre le plus possible.

Est-ce un écho à ce titre dans lequel tu chantes "Mais toujours au fond d’un placard, y’a un miroir dans lequel on se voit telle qu’on était en quittant le village, on n’trouve jamais que son image." Est-ce cet aspect très introspectif qui t’amène à ta propre vérité ?
Ma propre vérité est le moment où je délivre mes chansons.
Ce qui me ramène à ma propre vérité est le moment où je délivre mes chansons et que je les chante à d’autres. Il est là mon vrai miroir. Cela me fait penser à ce que tu disais tout à l’heure, si les gens se reconnaissent dans mes chansons, c’est que je suis dans la réalité. Si on ne pouvait pas s’y reconnaître ou ne pas y trouver un réconfort, c’est que je me serais trop regardée dans mon miroir en occultant celui des autres.

Découvrez le teaser de "Une Tête à deux Places" :



À l’écoute de cet album, est-ce que l’on peut définir le personnage que tu es dans ces chansons comme une Diva moderne et épique ?
Oui, j’aime bien cette définition. (Sourire) C’est moderne dans le sens des histoires, je parle du couple, du quotidien et de thèmes très actuels. Je suis aussi d’accord sur le côté épique car j’aime le grand sentiment, le drame et la tragédie comme je l’imagine de la part d’une Diva.

On retrouve sur cet album une chanson qui a le même titre que ton autobiographie "Le Journal de Julie Z". Quel est le parallèle entre les deux ?
On m’avait proposé d’écrire le livre et Xavier Requena m’a proposé la chanson "Le Journal de Julie Z". Je lui ai demandé si je pouvais donner à mon livre le même titre que sa chanson et il a accepté. D’un coup, cela était évident.

J’allais justement te parler de Xavier qui fait partie des 25 finalistes de la "Morandini Academy". As-tu un mot d’encouragement pour celui que tu appelles joliment "un jeune farfadet enthousiaste" dans les remerciements de l’album ?
J’ai en effet appris récemment qu’il faisait partie des finalistes. Je lui souhaite bon courage et bien sûr, le mot en cinq lettres. (Sourire)

Quel bilan fais-tu de ta participation au jury de l’émission "X Factor" ?
J'ai aimé toute l'humanité qui s'est dégagée d'"X Factor".
Cela a été une belle aventure mais également un challenge car je savais qu’en allant là-bas, je ne me mettais pas dans une situation facile. J’ai aimé toute l’humanité qui s’est dégagée de cette expérience, de la période de coaching et des rencontres avec Marie, Cyrielle, François, Lisa… J’ai aimé partagé cela avec eux car partager la musique avec des artistes qui ne vivent pas encore de cette passion, cela remet bien les choses à leur place par rapport aux raisons pour lesquelles on fait ce métier.

Un éventuel retour de Notre Dame-de-Paris et une reformation de la troupe font souvent l’objet d’échos sur la toile notamment. Qu’en est-il réellement ?
Je pense que quand le spectacle reviendra, nous aurons environ 125 ans. Nous pouvons éventuellement l’envisager pour 2035 sinon. (Rires)



En 1995 et une nouvelle fois cette année, tu as refusé de représenter la France à l’Eurovision. Est-ce qu’une troisième tentative du comité en 2035 aura une réponse positive de ta part ?
Comme je le dis dans le livre, je ne suis pas une bête de concours. Ce fut aussi une bonne thérapie de faire "X Factor". Je ressentais l’enjeu vécu par ces personnes qui venaient chanter trente secondes devant nous. Je leur dis vraiment bravo car je n’oserais jamais faire ça. Cela m’a fait plaisir que l’on me repropose l’Eurovision mais j’aurais été tétanisée de le faire et sûr, on aurait pas gagné.

Quel regard portes-tu sur ces dix ans de carrière solo ?
J’ai toujours conservé ma liberté artistique.
Je suis contente, j’ai fait beaucoup de belles rencontres et j’ai toujours conservé ma liberté artistique. Comme tout le monde, j’ai eu des moments plus ou moins bons mais à chaque fois, ma récompense est de regarder les disques que j’ai pu faire. J’ai eu la chance de travailler avec les gens avec lesquels je voulais collaborer. Je regarde cela avec une certaine distance et sans parler de fierté, cela me remplit de joie.

Es-tu pressée d’aller faire vivre cet album sur scène ?
Oui, toujours. (Sourire) Je fais des albums pour aller les chanter sur scène et on devrait normalement commencer en septembre.

Quel message aimerais-tu transmettre à ton public et aux internautes ?
J’aimerais déjà les remercier de me suivre depuis déjà plus de dix ans. Je remercie aussi les internautes de m’avoir fait découvrir Facebook. J’en avais un peu peur au départ mais cela m’a permis de découvrir une humanité dans tout ce qui est virtuel. Depuis que je m’y suis mise, je trouve que le rapport virtuel devient très réel et c’est un grand plaisir. Au-delà du fait qu’ils me suivent et qu’ils me soutiennent, ils continuent de faire vivre ma musique et je leur en suis très reconnaissante.

Merci Julie pour cette interview.
Merci à toi.
Pour en savoir plus, visitez alarecherchedeladiva.com, son MySpace officiel ou son Facebook officiel.
Pour écouter et/ou télécharger l'album "Plus De Diva" de Julie Zenatti, cliquez sur ce lien.

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