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Ève lève-toi... pour partir ? Depuis quelques jours, Julie Pietri se retrouve sous le feu des critiques. En cause, son attitude lors d'un concert donné samedi soir à Wallers, près de Valenciennes, qui est largement pointée du doigt. Selon les retours du public et de la presse, la star des années 80 aurait été visiblement mécontente du manque d'applaudissements et aurait interdit au public de la prendre en photo et en vidéo. Un comportement qui déçoit Salvatore Castiglione, le maire de la ville des Hauts-de-France joint par La Voix du Nord : « J'étais très en colère, hier. [Elle] s'en est pris au public violemment. Je pense que ça a été un spectacle raté de sa part. Il y a d'autres façons de dire les choses. Elle est sortie de scène en disant qu'elle avait connu le pire public à Wallers. C'est la première fois qu'on à ce genre de situation. Elle a insulté son public à plusieurs reprises pendant son spectacle. Pourtant on sait accueillir, on est charmants, je pensais qu'à 69 ans, avec son expérience, elle se serait comportée autrement ».

"C'est une histoire de fous"

Sauf que les propos de l'élu de Wallers fait sortir de ses gonds la chanteuse. Dans un communiqué publié par son management, il est précisé que Julie Pietri est une artiste « populaire » et « accessible », mais qu'une des clauses de son contrat portait notamment sur le droit à l'image de l'artiste : « Nous rappelons également qu'il n'est pas toujours confortable pour un artiste sur scène de se faire mitrailler de photos et vidéos pendant l'intégralité de sa prestation. Ça peut même être parfois déstabilisant voir déconcentrant ! (...) Mais Julie Pietri n'a jamais insulté son public ». Histoire de mettre fin à la polémique, Julie Pietri a tenu à livrer sa propre version des faits dans une interview accordée à La Voix du Nord.



L'interprète du tube "Ève lève-toi" assure qu'elle « ne comprend pas » pourquoi on l'accuse d'un tel comportement et se défend d'ailleurs d'avoir été « professionnelle » face au public. Toutefois, la chanteuse de 69 ans dit avoir été « déconcentrée » par les photographes et cameramen présents devant la scène : « On ne peut pas prendre tout le spectacle en vidéo, gratuitement, me voler mon spectacle en entier. Le maire a signé un contrat, quand on signe un contrat, on le lit et il faut le respecter. Deux fois, mon choriste est allé voir la personne avec sa caméra pour lui demander d'arrêter de filmer, elle a continué. Ça n'existe chez aucun artiste, de tout filmer ». Elle indique aussi avoir été moins déçue par le manque d'applaudissements que par la foule clairsemée. « Ça fait 45 ans que je fais ce métier, je n'ai jamais vu ça. Je crois que je rêve. Ai-je déjà injurié, été violente dans ma vie ? Me traiter d'agressive, moi ? C'est une histoire de fous. Je me relève d'un cancer, je viens de perdre mon père, je suis loin de tout ça. Cela dit, cela fait parler de moi. En mal ou en bien » conclut-elle.