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Jean-Claude Camus défend Laeticia Hallyday : "C'est elle qui a hérité des dettes du fisc"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Ami intime de Johnny Hallyday, Jean-Claude Camus est resté très proche de Laeticia Hallyday depuis la mort du Taulier. Invité de l'émission "Chez Jordan", le célèbre producteur a tenu à défendre la veuve du rockeur face aux critiques virulentes dont elle fait l'objet. "Elle a beaucoup fait pour Johnny" a-t-il assuré en rappelant qu'elle avait hérité de ses dettes colossales.
Crédits photo : Bestimage
Depuis la mort de Johnny Hallyday en décembre 2017 et la guerre autour de son héritage, Laeticia Hallyday a très mauvaise presse auprès des fans inconditionnels du rockeur. Tantôt accusée de profiter de sa disparition pour se faire de l'argent avec la sortie de multiples projets posthumes, tantôt critiquée pour la statue en son hommage qu'elle a autorisée à installer sur l'esplanade en son nom inaugurée à Bercy, la veuve du Taulier a appris à avancer avec les critiques. « Ce n'est pas grave. On ne peut pas empêcher le jugement des gens. C'est aussi la vie de Johnny qui a suscité autant de fabulations. C'est l'histoire de toute sa vie. Donc, encore une fois, je ne dénigre pas cette curiosité et ce jugement. Je l'accepte » assurait-elle en 2020 dans l'émission "Sept à huit", elle qui se voit comme « la gardienne de sa mémoire » et s'est donnée pour mission de « le faire vivre dans le coeur des hommes ».

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"On parle d'une trentaine de millions quand même"


Ce désamour, Jean-Claude Camus ne le comprend pas. Invité de Jordan de Luxe dans l'émission "Chez Jordan", le célèbre producteur de 83 ans, qui a accompagné Johnny Hallyday dans toutes les étapes de sa carrière scénique, a pris la défense de la mère adoptive de Jade et Joy, en rappelant que « la succession que tout le monde voulait » était source « d'énormes problèmes » sur le plan économique. « Il n'y a plus qu'elle. Et c'est elle qui a hérité des dettes du fisc. On parle d'une trentaine de millions quand même » a-t-il souligné. Contrairement à ce que le grand public peut penser, tout n'est pas si rose dans cette affaire et Laeticia Hallyday a dû faire des concessions pour éponger les finances dans le rouge de son défunt mari : « Elle a vendu sa grande maison de Los Angeles. Elle en a racheté une plus petite. Marnes-La-Coquette est en vente ou est vendue d'ailleurs. Parce qu'elle est responsable des dettes. Si vous acceptez la succession, vous êtes responsable des dettes ».

"Elle lui a donné le sens de la famille"


Et tant pis si son amitié avec Laeticia Hallyday fait bondir. « Je n'ai aucun souci sur ce sujet. Je revendique tout à fait. Laeticia avait ses qualités, avait ses défauts. Moi, ce que je sais, c'est qu'elle a beaucoup, beaucoup aimé Johnny, qu'elle a fait beaucoup, beaucoup pour lui » a estimé le producteur de spectacles, qui était aux premières loges de leur histoire d'amour. Grâce à l'ancien mannequin, Johnny Hallday a mis de côté ses excès pour devenir un père de famille aimant et c'est ce qu'il aimerait que ses fans se souviennent : « Elle lui a donné le sens de la famille ».

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D'ailleurs, Jean-Claude Camus en a assez qu'on colporte de fausses rumeurs sur le compte de Laeticia Hallyday concernant les derniers jours du rockeur, avant qu'il ne soit emporté par un cancer. Non, son épouse n'a pas empêché sa fille Laura Smet et la mère de celle-ci, Nathalie Baye, de se rendre au chevet de Johnny Hallyday, contrairement à ce qu'elles affirment. « Elles avaient envoyé un texto à Johnny. Et Johnny avait dit : "Non, la semaine prochaine". Il ne se voyait pas partir. Et donc, il avait son caractère, Johnny, quand il avait dit un truc... Il a piqué une crise. Et c'est l'infirmière qui me l'a raconté, ce n'est pas Laeticia qui me l'a raconté, il n'a pas voulu les voir » révèle l'homme d'affaires, qui rétablit donc la vérité : « Ce n'est pas Laeticia. C'est une histoire fausse qui court depuis trois ans ».

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