Johnny Hallyday

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La bataille judiciaire et médiatique continue au sein du clan Hallyday. Alors que Grégory Boudou, le frère de Laeticia Hallyday, a été placé en garde à vue dans le cadre d'« une enquête financière » comme le rapportent les médias français, le bras de fer entre Laeticia et Laura Smet et David Hallday se poursuit devant les tribunaux, notamment au sujet de l'héritage. En effet, les deux premiers enfants de Johnny Hallyday contestent le testament de leur père, faisant de sa femme la seule et unique héritière, tandis qu'ils réclament un droit de regard sur l'album posthume de Johnny Hallyday. Attendu au mois de juin, alors que le rockeur aurait célébré ses 75 ans, le disque, décrit comme « l'album de sa vie, le plus personnel », est lui aussi l'objet de toutes les convoitises.

"Droit d'écouter ne signifie pas droit de regard"

« C'est mon père, je trouve ça normal. Avec une telle carrière, c'est normal que son fils, sa fille comme ses deux autres petites filles aient un droit de regard dessus. C'est la logique même, je ne vois pas dans quel pays ce ne serait pas logique. Et aussi parce que je suis musicien. Il m'a toujours fait écouter ses albums avant qu'ils sortent, au moins en partie » a confié David Hallyday, pour expliquer son point de vue, lui qui avait commencé à composer un nouvel album pour Johnny Hallyday. Lors de la deuxième audience qui s'est déroulée vendredi dernier au tribunal de grande instance de Nanterre, la justice a examiné la requête de Laura Smet et David Hallyday concernant le gel du patrimoine de leur père et un droit de regard sur l'album posthume.

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Et ils ont gagné une première bataille puisque Warner Music, la maison de disques de Johnny Hallyday, a accepté de faire écouter à Laura et David l'album posthume de leur père. « Mais droit d'écouter ne signifie pas droit de regard » prévient Eric Lauvaux, l'avocat de Warner, avant d'ajouter : « Nous avons l'impression d'être otages d’un contentieux qui nous dépasse ». Comme le rapporte le Parisien, Laura Smet avait écouté « quelques titres non définitifs » en octobre dernier avec Johnny Hallyday. « L'album étant inachevé quand son père est mort, David veut simplement s'assurer que l'on ne va pas dénaturer sa voix au mixage » a précisé son avocat. Le 22 novembre dernier, Johnny Hallyday avait d'ailleurs signé une lettre pour valider la commercialisation de l'album, contenant dix pistes. « Johnny s'en est occupé jusque dans les détails. Il a dit à Maxime Nucci tout ce qu'il voulait avant de partir (...) Max a souffert pour finir le disque, mais il est comme le gardien du temple : on ne fera rien de ce que Johnny n'aurait pas voulu » avait récemment assuré l'ancien manager du rockeur.