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"En train de perdre les deux yeux" : Hélène Ségara raconte son combat contre la maladie

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
Hélène Ségara lutte depuis plusieurs années contre une maladie oculaire inconnue qui lui fait perdre la vue. Elle se livre avec émotion sur son quotidien infernal dans "Sept à huit" : "Je ne pouvais plus lire, éplucher un fruit...".
Crédits photo : Capture d'écran TF1
"Vivo per lei", "Vivre", "Il y a trop de gens qui t'aiment", "Elle tu l'aimes"... Star de la fin des années 90 et du début des années 2000, Hélène Ségara est régulièrement la cible de critiques sur son physique. La chanteuse de 53 ans se bat depuis plusieurs années contre une maladie inconnue qui lui fait perdre la vue. Ayant multiplié les opérations, l'artiste et jurée de "La France a un incroyable talent" dit aujourd'hui ne plus voir que d'un oeil, le gauche, « celui qu'on a réussi à stabiliser », comme elle l'explique avec émotion dans le portrait de "Sept à huit" diffusé dimanche dernier sur TF1. Hélène Ségara relate que « tout a commencé en avril 2013 », alors qu'elle rentrait de Russie : « J'avais beaucoup travaillé, vraiment. Et je me suis réveillée un matin avec un rideau, littéralement, devant les yeux en ne comprenant pas ce qui m'arrivait ».

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"On m'a dit que c'était une tumeur"


Suite à cela, la chanteuse dit avoir eu « des implants dans les yeux » et enchaîné une vingtaine d'opérations : « J'étais plus ou moins stabilisée. Et puis il y a deux ans, tout a changé à nouveau. Je me suis aperçue que j'étais en train de perdre vraiment un de mes yeux et que là, plus rien n'y faisait, plus rien n'agissait ». Si aucun médecin ne sait trouver de quel mal elle souffre (« On m'a dit que c'était une tumeur, puis une sclérose en plaque pendant deux ans »), Hélène Ségara dit vivre un enfer au quotidien : « Je ne pouvais plus voir mon écran de téléphone, je ne pouvais plus lire, éplucher un fruit. J'étais surtout en train de perdre les deux yeux. A ce moment-là, je n'avais pas d'autre solution que d'être hospitalisée, perfusée, d'avoir des soins quotidiens pour essayer de freiner d'urgence en attendant de trouver un traitement ».

"Les gens sont d'une violence"


« Sur les réseaux sociaux, j'ai vu beaucoup de questionnements sur les changements physiques. Parce que la cortisone [que je prenais] ce n'était pas de la petite dose. C'étaient des perfusions de 1.000 mg. Donc forcément, j'arrivais dans un état normal, je sortais, j'étais un pop-corn » poursuit-elle, consciente des interrogations du public lors de ses apparitions médiatiques : « À partir du moment où on perd la vue, notre oeil cherche désespérément la lumière. Donc il y avait quelques télévisions où je me suis retrouvée avec des strabismes que je ne contrôlais pas. Et je ne m'en rendais pas compte ! ». Malheureusement, ce lourd problème de santé lui a valu d'être « harcelée » sur les réseaux sociaux : « Les gens sont d'une violence : "Elle nous fait une Dalida". (...) J'entends tout et n'importe quoi ! C'est pour ça aussi qu'à un moment je suis partie à l'étranger car je ne voulais pas être suivie, harcelée. Parce que j'étais suivie jusqu'aux portes de l'hôpital par les paparazzi ».



Comptant sur le soutien de sa famille et de ses amis, Hélène Ségara « relativise » et veut « toujours voir le verre à moitié plein » : « Je relativise. Le présent, c'est la leçon de ce qu'il m'arrive. Je veux profiter de chaque instant, aimer beaucoup, manger des choses délicieuses, cuisiner pour ceux que j'aime. Je veux tout voir, tout regarder tant que je peux ». Désormais, Hélène Ségara a des traitements moins forts qu'auparavant, avec des seringues, ce qui lui permet de voyager plus facilement. « A l'hôpital, tout le monde pensait que j'allais être une diva, me plaindre pour un oui pour un non, mais c'était l'inverse. Ils étaient presque un peu triste que je quitte l'hôpital » rigole aujourd'hui l'artiste, qui a pu tout de même remonter sur scène pour la tournée "Les Comédies Musicales".

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