Crédits photo : Abaca
Jamais une édition de l'Eurovision n'a suscité autant de polémiques. Si Slimane ("Mon amour") est arrivé quatrième de la compétition gagnée par l'artiste suisse Nemo ("The Code"), l'Eurovision 2024 a fait couler beaucoup d'encre pour la participation très contestée d'Israël, en pleine escalade du conflit israélo-palestinien. La candidate Eden Golan a d'ailleurs été largement huée à chaque prestation qu'elle a donnée à Malmö. En parallèle, Joost Klein a lui aussi été au coeur d'un immense scandale. Le représentant néerlandais, qui faisait partie des grands favoris avec sa chanson délirante "Europapa", a été exclu de la compétition à quelques heures de la grande finale le 11 mai dernier. Les premières informations ont fait état d'un « incident » survenu en coulisses entre le chanteur et une photographe face à laquelle il aurait eu une attitude « offensante ». Avrotos, le diffuseur néerlandais, a immédiatement précisé qu'aucune confrontation physique n'a eu lieu : « Quand Joost est descendu de scène, une photographe l'attendait, il lui a demandé à plusieurs reprises de ne pas le filmer mais elle a continué. Il a ensuite fait un geste menaçant envers la caméra, sans la toucher ».

"Je ne me sentais pas en sécurité"

Si depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, l'histoire est revenue sur le devant de la scène il y a quelques jours. En effet, l'enquête sur le chanteur Joost Klein est désormais close, le procureur suédois Fredrik Johnson assurant qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour poursuivre les investigations. « Aujourd'hui, j'ai décidé de clore l'enquête parce que je ne peux pas prouver que les actes [de Joost Klein] auraient pu susciter une réelle menace ou qu'il ait eu l'intention [d'être menaçant] » a-t-il déclaré. Une officialisation qui permet à Joost Klein de sortir du silence. Dans un message partagé sur son compte Instagram, l'interprète du titre "Europapa" sort du silence : « Ces derniers mois ont été terribles. Même si j'adore me produire dans le monde entier, quelque chose n'allait pas. Pourquoi devions-nous attendre si longtemps pour répondre ? Chaque jour, je ne me sentais pas en sécurité alors que je savais la vérité ».

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Visiblement remonté, le chanteur de 26 ans originaire de Leeuwarden poursuit : « Il n'y a aucune poursuite contre moi car il n'y a jamais eu d'affaire. Nous devrions prendre soin de nous tous, tous nous soutenir et nous rassembler. Les compagnies veulent seulement protéger leur argent et ont essayé de m'utiliser comme bouclier. Un village contre une ville ». Et Joost Klein de conclure : « Devinez quoi ? L'amour triomphe toujours ! Faites confiance au processus ! Même si j'ai perdu tout espoir, nous sommes de retour ! ». Pour autant, serait-il prêt à enterrer la hache de guerre ? Sur son compte Instagram, comme lors d'un concert, l'artiste a partagé ces deux mots "Eurovision 2025" laissant sous-entendre qu'il pourrait être de la partie pour la prochaine compétition, qui aura lieu en Suisse... À suivre !