Elton John

Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Après le cinéma ("Rocketman") et sa tournée d'adieu, c'est sur papier qu'Elton John revient sur sa carrière. Publiée ce mardi, son autobiographie "Moi, Elton John" lui permet de raconter sa vie avec un franc parler inimitable. C'est ainsi que, au fil des 432 pages, il évoque ses anecdotes avec George Michael, Tina Turner ou Freddie Mercury et ne se montre pas tendre envers Michael Jackson, qu'il qualifie de « malade mental ». Dans un extrait partagé par le Daily Mail, le chanteur aux 300 millions de disques explique avoir connu le Roi de la Pop depuis son adolescence. « Quand j'ai rencontré Michael, il avait 13 ou 14 ans. C'était l'enfant le plus adorable que l'on puisse imaginer » se souvient l'icône britannique. Mais dès qu'il est devenu adulte, "MJ" aurait « commencé à se retirer du monde et de la réalité, à la manière d'Elvis Presley ». Une situation qui a provoqué le malaise d'Elton John : « Dieu sait ce qui se passait dans sa tête, et dieu sait de quels médicaments il était bourré, mais à chaque fois que je l'ai vu, je me suis dit que ce pauvre garçon avait totalement perdu la boule ».

"Quelqu'un d'un peu inquiétant à fréquenter"

Au milieu de sa biographie, la star fait d'ailleurs référence à une soirée durant laquelle était invité l'artiste derrière "Billie Jean". A un moment, Michael Jackson s'est éclipsé pour jouer avec le fils de la gouvernante. « Pour une raison ou pour une autre, il ne se sentait pas à l'aise en compagnie d'adultes » analyse Elton John, qui conclut de façon très claire : « Il était réellement malade mentalement, quelqu'un d'un peu inquiétant à fréquenter ». Des déclarations qui ne passent pas inaperçus six mois après la diffusion du documentaire "Leaving Neverland" dans lequel deux victimes accusent Michael Jackson d'agressions sexuelles. Deux témoignages qui ont suscité le débat aux quatre coins du globe, poussant certaines radios anglaises ou néo-zélandaises à boycotter les tubes du Roi de la Pop. Et les dires d'Elton John ont de quoi remettre de l'huile sur le feu.