Christophe Willem

Crédits photo : Montage Purecharts
Christophe Willem n'a pas dit son dernier mot. Fort du bel accueil réservé à son titre "PS : Je t'aime", écrit par Slimane et devenu un tube avec 18,2 millions de streams sur Spotify, et à son album "Panorama", écoulé à plus de 40.000 exemplaires, le chanteur savoure chaque soir le bonheur de retrouver son public sur sa grande tournée aux quatre coins de la France. L'occasion pour lui de célébrer ses 18 ans de carrière en interprétant ses nombreux succès comme "Jacques à dit", "Berlin" ou "J'tomberai pas". Dans la foulée, Christophe Willem est reparti en studio pour enregistrer de nouvelles chansons, en vue d'une potentielle réédition de son projet, qui lui permettra sans aucun doute d'atteindre le disque d'or.

"Son univers surréaliste colle parfaitement à la chanson"

Depuis plusieurs semaines, celui qui a participé au spectacle 2024 des Enfoirés défend son nouveau single "Comme un pantin", signé à nouveau par Slimane et composé par Yaacov et Meir Salah. « Comme un pantin qui dit non non / Pas là pour un, deux, trois compliments / Désolé mais j'peux pas faire semblant, comme un pantin qui dit non non » lance Christophe Willem sur le refrain de ce titre pop et léger évoquant son émancipation, avec un clin d'oeil évident à "La poupée qui fait non" de Michel Polnareff. Pour l'artiste, « cette chanson explore la fuite, le non conformisme, le rapport à l'identité à travers le regard des autres et surtout son propre regard ». Ainsi pour son clip, Christophe Willem a choisi de faire confiance à la réalisatrice Ruby Cicero.




« Son univers surréaliste colle parfaitement avec cette chanson, j'aime apporter plusieurs sens aux chansons, puis laisser chacun poursuivre ce processus créatif » confie le chanteur, qui évolue ici comme dans un rêve totalement fou au plus profond de ses tourments. Grâce à l'intelligence artificielle, Christophe Willem prend les traits d'un animateur télé 70's, d'un ado queer ou d'une PSY (en écho à celle du clip "Double je") dans cette vidéo psychédélique et pleine d'humour. Pour mieux comprendre, la réalisatrice explique son point de vue artistique dans un communiqué : « Il ne veut pas être un pantin : ainsi il lutte contre son reflet, contre ce regard des autres qui le réfléchit. Tous les personnages devaient avoir son visage. L'IA a été un instrument efficace pour effectuer cette tâche, surtout que le nouveau dispositif me semble parfaitement représenter les paroles : "Je vis dans un monde, maman, où tout est faux !" ».