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Zazie raconte ses débuts dans "The Voice" : "Ça me rendait malade"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Chaque samedi soir, Zazie fait les beaux jours de TF1 dans "The Voice". Après quatre ans passés dans le fauteuil de coach, la chanteuse française assure ne pas ressentir de lassitude et même de s'épanouir davantage. En prime, elle raconte ses débuts dans le télé-crochet.
Crédits photo : Capture TF1
En 2015, Zazie débarquait dans "The Voice" avec une lourde tâche sur les épaules : remplacer Garou, coach historique depuis la création de l'émission, et rivaliser avec Jenifer dans le coeur du public. Quatre saisons plus tard, la plume de la chanson française est devenue l'un des piliers de l'émission. Son grain de folie, ses remarques précises et sa sensibilité apportent chaque samedi soir une bouffée d'air frais dans le programme-phare de TF1. Rodée à la mécanique du télé-crochet, l'artiste est beaucoup plus à l'aise aujourd'hui dans le fauteuil rouge. Et c'est elle qui le dit. « Au début, je manquais un peu de recul. Avant l'épreuve ultime, je ne dormais pas ! Ça me rendait malade à l’idée de devoir en éliminer certains... » affirme-t-elle dans un entretien sans fard accordé à TV Mag, ravie de pouvoir aujourd'hui se laisser « guider par le moment ».

"On n'est pas des gens de télé"


Le plus difficile pour Zazie ? Oublier les caméras et la frénésie médiatique autour de "The Voice". « La première émission, j’avoue, j’étais dans le contrôle. Parce que la télévision n’est pas forcément un animal que j’apprivoise toujours. On n'est pas des gens de télé ! Mais, même si "The Voice" est devenu une institution, je n'ai toujours pas l’impression de faire de la télé. Je pense que je suis juste parfaitement et imparfaitement moi-même » confie l'interprète de "Pise", qui salue la liberté que laisse la production aux quatre coachs : « Dès qu'on entend les voix, on a 12 ans et demi, on n'est quasi même plus dans une émission. D'ordinaire, je ne fais pas la roue à la télé ! Pendant toutes les auditions à l'aveugle, on n'a pas Nikos. Vous le voyez à l’antenne mais pas nous. On a juste un réalisateur qui nous rappelle qu'il est deux heures du mat et qu’il faudrait peut-être finir ! On est très libres ».

"On s'occupe bien des talents"


Pour celle qui a porté Lilian Renaud jusqu'à la victoire lors de la saison 4, "The Voice" n'est « pas comme les autres émissions de télévision ». Presque « une bulle ». Sa singularité et son succès tiennent à sa dimension familiale : « Les gens mettent les moyens pour que cela soit vraiment élégant. On s'occupe bien des talents. Si ce n'était pas le cas il n'y aurait pas eu plusieurs saisons ». Alors que la télévision offre de moins en moins d'espace de créativité pour les artistes, Zazie mesure sa chance et se dit fière de participer à une aventure qui a révélé les talents de Louane, Amir, Kendji, Slimane, Anne Sila ou les Fréro Delavega.

« Il y en a plein qui signent, il n’y a pas qu’un gagnant. Claudio Capéo a été éliminé aux battles, et on voit la carrière qu’il fait. C'est vraiment comme une vitrine pour eux, c'est bien de s'en souvenir » rappelle la musicienne... sans nier les bienfaits du programme sur sa propre carrière : « L'impact de cette émission en termes de célébrité est juste dingue ! Évidemment qu'il y a des gens qui ne connaissent pas forcément ma musique mais qui connaissent la coach ou la fille qui passe à la télé. En même temps, ce n'est pas trop grave car l'émission est bienveillante ». « Franchement, je n’aurais pas pensé trouver autant de plaisir à faire de la télé » avoue-t-elle. Ça tombe bien, Zazie est actuellement en studio pour enregistrer son nouvel album. Aux crédits, on y retrouvera un certain Calogero...

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