Yelle

Crédits photo : Facebook officiel de Yelle
Alors qu'il parcourt le monde au rythme des sonorités tribales de "Safari Disco Club", le groupe Yelle proposera prochainement un troisième extrait de son deuxième album. Sorti au mois de mars, "Safari Disco Club" n'a pas encore touché le plus grand nombre malgré deux singles et une pléiade de vidéos toutes aussi originales et travaillées les unes que les autres. C'est avec "La musique" que Yelle débarquait à l'automne 2010, comparant l'amour et la masturbation à des mélodies de chansons. Un texte osé, comme d'accoutumée, sur une musique électro-pop, pour ne pas changer. "Safari Disco Club" et "Que veux-tu ?" débarquaient au printemps avant que "C'est pas une vie" soit dotée de sa propre vidéo. Costumes zébrés et imaginaire inspiré d'un safari sont au programme de ces premiers extraits prochainement rejoints par "Comme un enfant", l'un des morceaux qui avait retenu notre attention lors dès la première écoute de "Safari Disco Club".

Écoutez le nouveau single de Yelle, "Comme un enfant" :


A l'élaboration tout au long de l'année 2010, le projet "Safari Disco Club" n'avait pas été conçu comme un album à part entière. Les titres devaient se succéder sur les plateformes de téléchargement tout au long de l'année 2011 sans qu'un disque ne les relie véritablement. Mais il en a été tout autrement. Dansant, énergique et énergétique, riche en sonorités électroniques novatrices, "Safari Disco Club" a de quoi faire sourire ceux qui s'étaient amusés à l'écoute de "Pop Up".

Peut-être pas assez apprécié à sa juste valeur en France, Yelle a trouvé dans les pays anglophones un public qui adhère davantage à son œuvre. Le groupe enchaîne les concerts aux États-Unis, là où il s'est fait une place de choix. En plus d’y avoir produit sa première tournée en 2008, Yelle a proposé à Katy Perry un remix de sa chanson "Hot N’ Cold". Lors d'un entretien que le trio nous a accordés au printemps dernier, il s'est exprimé à ce sujet, expliquant la relation qui s'est établie avec le public américain : « Il y a une vrai attente, quelque chose qui s'est construit là-bas de manière très saine par le bouche à oreille et les concerts... Le public nous suit avec une certaine intensité. Les Américains nous décrivent comme étant uniques dans notre genre : nous sommes le seul groupe à chanter en français à avoir acquis une popularité aux États-Unis. En quelque sorte, nous sommes devenus leurs chouchous : un lien hyper affectif s'est créé ».

Retrouvez l'intégralité de notre entretien avec Yelle.