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Clip "Once" : Two Door Cinema Club aux prises de leurs propres marionettes

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
De passage à Rock en Seine ce week-end, Two Door Cinema Club partage le clip ironique de "Once". Pour évoquer le danger et le narcissisme crée par les réseaux sociaux, le groupe se transforme en ventriloques, dépassés par le succès de leurs marionnettes : regardez !
Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Comme Jorja Smith, The Cure ou encore Royal Blood, Two Door Cinema Club a foulé une nouvelle fois la Grande Scène du festival Rock en Seine, le dimanche 25 août. Et s'ils sont programmés assez tôt, les trois musiciens nord-irlandais ont donné là premier concert parisien pour promouvoir "False Alarm", quatrième album publié à la mi-juin. Si le groupe n'a eu de cesse de faire danser le public au son de tubes pop-rock sautillants ("What You Know", "Undercover Martyn"), il a eu envie de faire résonner son côté engagé sur ce disque, dont les deux principaux thèmes sont l'écologie et les réseaux sociaux. Alors que les dangers climatiques étaient au coeur de "Dirty Air", qui a eu le droit à son clip, "Once" évoque notre addiction à tous ces nouveaux moyens de communication et comment chacun veut connaître son quart d'heure de gloire : « You’re keeping up / Soon you’re gonna be a star / And that’s enough / To know for certain who you are / Once in a lifetime / You give it away / Soon as you’ve found it / Another day / Another breaking wave / Can’t live without it ».

Une critique des réseaux sociaux


C'est donc avec "Once", l'un des meilleurs du disque, que le trio propose le quatrième clip de cette ère. « Ce qui est drôle c'est que tout va si vite et évolue rapidement et nous, nous restons les mêmes humains depuis 30.000 ans. On se bat pour comprendre et intégrer ces nouvelles technologies dans notre vie, ce qui est ironique au fond puisqu'il s'agit de nos propres créations. Nous avons créé des choses qui nous échappent aujourd'hui » analysait le leader Alex Trimble, à propos de ce titre, lors d'une interview accordée à Pure Charts. Cultivant le côté décalé et délirant déjà à l'oeuvre dans "Talk" et "Satellite", Two Door Cinema Club se voit cette fois-ci confronté à leur propre version d'eux-mêmes en marionnettes. Sauf que finalement, ce sont ces poupées qui vont connaître la vie de star, a contrario du vrai groupe qui ne devient qu'un témoin passif de tout cela ! Lassé, le trio va finir par se venger en empoisonnant les trois marionnettes avant de leur couper le bras, ce qui a pour effet d'amputer également les trois vrais musiciens.

Derrière ce résultat délirant, le duo Mathy & Fran explique : « En sachant que le morceau traitait du narcissisme à l’heure d’Instagram, nous sommes venus avec l’idée de pantins ventriloques, ce qui nous a paru particulièrement intéressant au vu de la manière dont nous agissons tous vis-à-vis des réseaux sociaux, où l’on s’invente des personnages qui parlent pour nous, qui vivent la vie qu’on voudrait avoir. C’était très plaisant d’imaginer un monde où Alex, Sam et Kevin sont complètement sur la touche en faveur de leurs marionnettes, célèbres, et nous ne nous attendions pas à ce qu’ils soient aussi bon marionnettistes… jusqu’à ce qu’évidemment, ils décident de se venger ! ».

Regardez le clip de Two Door Cinema Club, "Once" :
Toute l'actualité de Two Door Cinema Club sur son site officiel et Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie sur Pure Charts.

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