Sum 41

Abaca
Tout le monde a déjà headbangé voire pogoté sur "In Too Deep", "Fat Lip" ou "Still Waiting", les plus gros tubes de Sum 41. Pilier du mouvement pop-punk aux côtés de Blink-182, la formation canadienne a su traverser les époques en conservant ses fans, toujours aussi fidèles et nostalgiques. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et Sum 41 a annoncé l'arrêt brutal de sa carrière avec un dernier album et une grande tournée d'adieu. « Une fois cet album terminé, je me suis rendu compte qu'après toutes ces années où je me suis concentré à 1000% sur Sum 41 tous les jours, j'avais l'impression de ne plus avoir grand-chose en moi pour continuer au-delà de ce disque. (...) J'arrive à un point où je me dis que j'aimerais mettre de l'énergie dans quelque chose d'autre » a expliqué le chanteur Deryck Whibley pour justifier la fin programmée de Sum 41, lui qui a connu de graves problèmes de santé ces derniers temps comme une pneumonie.

"Quelle vie, quelle aventure"

Des soucis de santé qui ont obligé le groupe à annuler la partie australienne de sa tournée, programmée en décembre dernier. Mais après 117 concerts, dont des passages à Paris La Défense Arena, Garorock ou les Eurockéennes de Belfort, Sum 41 a donné l'ultime show de sa carrière ce jeudi 30 janvier au Scotiabank Arena de Toronto, la ville de coeur de la bande. Un moment forcément rempli d'émotion pour Deryck Whibley, qui a partagé un long message sur Instagram pour dire convenablement « au revoir » aux 19.000 spectateurs de Toronto, et aux millions derrière leurs écrans. « Quelle vie, quelle aventure, quelle époque folle. D'un groupe de lycée qui a vraiment réussi, à conquérir le monde et à réaliser tout ce dont j'ai toujours rêvé » se remémore le rockeur canadien de 44 ans : « C'était le paradis, l'enfer et tout le reste, mais je n'en changerais pas une minute ».

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Et le leader de Sum 41 assure que les hauts et bas de la vie ont été une véritable leçon : « Les hauts ne sont pas aussi bons sans les bas, et sans avoir vécu ces bas, je ne serai la personne dont je suis fière aujourd'hui. Ce sont les moments difficiles qui rendent la vie intéressante. Si nous traversions la vie sans jamais nous battre, nous ne grandirions jamais, n'apprendrions pas et ne deviendrions jamais plus forts ». Ainsi, que va-t-il faire, une fois le micro et la guitare raccrochés ? « À ce stade de ma vie, je m'inquiète uniquement de ce qui est sous mon contrôle et je laisse la vie se dérouler comme elle est censée le faire. Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend dans le prochain chapitre, et honnêtement, je n'y pense pas encore » explique Deryck qui tenait à tout donner « à la ville [qu'il] aime » pour un tout dernier concert. Clap de fin !